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Des points noirs dans l’énergie verte sont à signaler, même si cela fait polémique.

Points noirs dans l’énergie verte : un sujet qui fâche

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En France près de 18,5 % de l’électricité produite était d’origine renouvelable. Cependant, avec des points noirs dans l’énergie verte qu’il faut signaler. Depuis cette production plus vertueuse n’a pas cessé d’augmenter.

Cependant, pour un particulier, avant de décider de produire sa propre électricité, certaines données importantes sont à connaître. Au risque de parfois faire marche arrière.

Quid des panneaux photovoltaïques ?

Des points noirs dans l’énergie verte sont à signaler, même si cela fait polémique.

Des points noirs dans l’énergie verte à signaler

Alors que les panneaux solaires symbolisent une démarche écologique, plusieurs points noirs dans l’énergie verte sont néanmoins à connaître. D’abord, il faut savoir qu’à presque 70 %, ils proviennent de Chine. Grâce à une fabrication réputée pour ne pas respecter l’écologie.

Ensuite, pour les amortir, on doit attendre entre deux et trois ans d’utilisation. Avant qu’ils produisent une quantité d’énergie égale à celle ayant servi à les fabriquer. Enfin, les déchets qu’ils engendrent ne sont recyclages qu’à 85 %. Et l’espérance de vie de leurs batteries n’est que d’une quinzaine d’années.

Au mieux, pour les modèles les plus récents. Alors, qu’allons-nous faire à l’avenir, avec une production qui ne cesse d’augmenter ? Cela fait partie des points noirs dans l’énergie verte.

Les reproches faits aux éoliennes privées

Pour un particulier, installer une éolienne à titre privé revient environ à 32.500 euros. Ce qui représente un budget élevé, même si certaines aides existent. De plus, les candidats aux modèles dits « de pignon », sur les toits, doivent savoir que l’efficacité de ces installations est souvent surestimée. Alors qu’il coûtent en moyenne 10.000 €. Il faut donc bien calculer, avant de les acquérir, en combien de temps on pourra les amortir.

Parmi les points discutés de l’énergie verte, le sujet des grandes éoliennes

éoliennesLes défauts des grandes éoliennes collectives sont un autre sujet. En effet, elles ont aussi des avantages. D’abord, elles ne dégagent aucun gaz carbonique dans l’atmosphère. En plus, elles n’utilisent aucun carburant. Mais il ne faut pas sous-estimer leur grande dépendance au vent. Par ailleurs, elles tuent régulièrement des oiseaux. Et lorsqu’elles sont trop regroupées, elles peuvent sérieusement nuire aux paysages. Au point que certains maires les jugent néfastes pour le tourisme. La Corse vient notamment de décider d’en limiter le nombre.

Par ailleurs, les nuisances sonores qu’elles peuvent produire à certains endroits gênent parfois de très nombreux riverains. Certains les jugeant même dangereuses pour leur santé. Sans parler du constat que leurs pales, une fois qu’elles ont vécu, sont très difficiles à recycler. Ainsi, dans certaines communes, ce cumul de reproches a fini par transformer les éoliennes en véritable enjeu électoral. Avec leurs partisans et leurs adversaires. Parfois très remontés.

Points noirs dans l’énergie verte : des calculs à faire

énergie verteL’autre élément à prendre en considération est le montant des rachats de l’électricité par EDF. En effet, ceux-ci ont beaucoup baissé depuis quelques années. Ainsi, alors qu’en 2018 le prix du kWh se situait entre 15,80 et 18,60 centimes d’euros, en 2021, il n’est plus qu’entre 9,50 et 17,10 centimes d’euros. Cela pour deux motifs : les rendements des panneaux s’améliorent et ils sont moins chers qu’auparavant.

Néanmoins, il reste intéressant pour les particuliers d’essayer de réduire leur consommation. Voire, de tenter de la rendre passive, car les prix de l’électricité sont certainement voués à augmenter. Si l’on hésite à investir, savoir que le prix du kWh solaire est environ trois à quatre fois moins cher que celui des centrales nucléaires est une bonne base de réflexion. Sans oublier les points noirs dans l’énergie verte, abordés dans cet article.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.