Actuellement, présentée comme l’une des priorités de la réforme de l’Etat, la numérisation des services publics continue de progresser. Pour preuve, Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la fonction publiques, vient de déclarer qu’à ce jour 212 démarches administratives jugées « essentielles » pouvaient se traiter en ligne. Ainsi, il n’en reste plus que 38 à numériser pour faciliter le quotidien des Français.
Un objectif en partie atteint
Comparativement à l’année dernière, trente nouvelles démarches sont désormais accessibles aux citoyens grâce au numérique. De quoi contenter la ministre, qui a salué ce lundi les efforts constants réalisés dernièrement dans ce domaine. Ceux-ci annoncent que l’objectif poursuivi par Emmanuel Macron, pour permettre que la totalité des démarches administratives soit effectuée via Internet d’ici 2022, pourra partiellement être atteint. Cependant, des inégalités persistent à ce jour entre les différents ministères.
Des résultats encourageants
Parmi les inégalités relevées, le ministère de la Justice ne peut prétendre pour le moment qu’à 56 % de démarches numériques accessibles. Alors que ceux de l’Agriculture, de la Santé, du Travail et de l’Ecologie peuvent se flatter d’offrir au public 90 % de leurs démarches en ligne. Néanmoins, Amélie de Montchalin a salué les récents efforts du ministère de la Justice. En effet, celui-ci ne proposait qu’à peine un quart de démarches numérisées l’année dernière. Alors que dorénavant, par exemple, les demandes d’aide juridictionnelle sont devenues en partie gérables via le Net.
Numérisation des services publics : le souci de simplifier
De son côté, l’Education nationale a réussi à atteindre le taux encourageant de 70 % de démarches numériques possibles. Entre autres, celles très utiles des inscriptions au lycée ou au collège. Ainsi, pour les parents, cela permet de beaucoup réduire la quantité des dossiers papiers. Par ailleurs, bientôt, pour simplifier le secteur du bâtiment, les demandes de permis de construire et d’urbanisme seront elles aussi accessibles en ligne. De même, dans un autre domaine, que les demandes de procurations de vote.
Une dynamique en cours
A terme, la ministre a expliqué que l’objectif de simplification des procédures administratives sera poursuivi. Même si elle n’a pas caché qu’uniformiser les résultats de tous les ministères sera une mission difficile. De plus, elle a assumé que le but du « tout numérique » n’était pas forcément souhaitable. En effet, en raison de la complexité de certaines tâches, Amélie de Montchalin a rappelé qu’elle ne voulait pas « […] numériser pour numériser ». Au final, elle a rappelé que préserver la qualité des démarches publiques restait pour elle essentiel. Cela, afin de satisfaire les usagers grâce à la numérisation des services publics.
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