Malakoff

Malakoff part en chasse contre les dépôts sauvages

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Malakoff s’attaque aux incivilités. La ville de Malakoff a décidé de s’attaquer à la monté des incivilités. Elle va désormais s’attaquer aux actes volontaires de personnes ou d’entreprises qui se débarrassent de leurs déchets n’importe où.

Malakoff, ville de banlieue

Malakoff est une commune du département des Hauts-de-Seine située en région Île-de-France. Elle est limitrophe du 14e arrondissement de Paris. La Coulée verte du Sud parisien traverse la commune. C’est le boulevard périphérique qui la sépare de la Capitale. Mais malgré tout, la commune est une des plus jeunes du département. Urbanisée à partir du XIXe siècle sur un espace constitué de prairies et de terres maraîchères, ce sont de petites rues qui composent le réseau de voies de Malakoff. La circulation automobile y est donc difficile du fait de l’étroitesse des rues. Par contre, il est assez agréable de parcourir la commune à pied.

Malakoff et l’environnement

Malakoff est une commune très engagée en faveur de l’environnement. Parcs et jardins publics, ferme urbaine, Coulée verte ou concours des maisons et Balcons fleuris avec la troisième fleur régionale, la ville protège sa biodiversité. Elle accueille 207 hectares d’espaces verts. La gestion des déchets est également au centre des préoccupations de la ville. Cette gestion est prise en charge par le Territoire Vallée Sud-Grand Paris. Elle gère la collecte des déchets, des ordures ménagères et des encombrants. Pour faciliter la réduction des déchets, Malakoff a mis en place quatre composteurs collectifs ainsi que des déchèteries mobiles gratuites. Mais malgré tous ses efforts, la commune reste confrontée à de trop nombreux actes d’incivilité et de dépôts d’ordures sauvages.

Une ville qui part à la chasse aux ordures

Comme beaucoup de communes, Malakoff est confrontée à un problème récurrent d’actes d’incivilités.

Comme beaucoup de communes, Malakoff est confrontée à un problème récurrent d’actes d’incivilités. On trouve sur les trottoirs de la ville de plus en plus encombrés de détritus : mobilier cassé, matelas, sacs de gravats ou seaux de peintures. La commune a pourtant mis en place un ramassage des grosses ordures une fois par mois ainsi qu’un nettoyage quotidien des rues par trente agents du service propreté. La municipalité a donc décidé de passer à la verbalisation en s’attaquant à tous les actes volontaires de personnes ou d’entreprises se débarrassant de leurs déchets n’importe où. La commune avait pris des mesures pour prévenir ces actes mais face aux plaintes de plus en plus nombreuses de la population, il a fallu agir pour plus d’efficacité. Désormais, les dépôts sauvages seront punis d’une amende de 450 euros. Toute personne surprise en train de jeter des détritus en dehors d’une poubelle, y compris les mégots, risque une contravention de 68 euros.

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Jean Jacques Alvo, né le 16 mars 1968, est un diplômé renommé de l'Institut d'études politiques de Paris. C'est après un séjour formateur de 2 ans aux États-Unis qu'il choisit d'emprunter le chemin du journalisme. Il fait ses premières armes dans la presse écrite, avant d'occuper une position clé dans le monde du journalisme en 2001. À cette date, il prend les rênes de la rédaction du Bulletin des communes. Sous sa direction, il réoriente la ligne éditoriale du bulletin pour cibler davantage les élus et les citoyens des collectivités locales et territoriales.