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Les livraisons d'Amazon pourraient bientôt être taxées à Paris.

Livraisons d’Amazon : de futures taxes possibles dans les villes

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Livraisons d’Amazon : une montée en puissance problématique

Face au développement des livraisons d’Amazon, évident en zones urbaines, la Mairie de Paris souhaiterait que la Capitale et les autres agglomérations puissent taxer et limiter ces déplacements envahissants.

Un cadre plus strict pour les livraisons

La Mairie de Paris vient de demander qu’une loi permette aux villes et aux collectivités locales de taxer les livraisons d’Amazon. Et pourquoi pas, les restreindre. De fait, dans une récente tribune, l’adjoint à l’Urbanisme Jean-Louis Missika et le maire du IVe arrondissement Ariel Weil s’inquiètent de la hausse de ces livraisons dans la Capitale. Notamment, celles qui vont être générées par le prochain Black Friday. En effet, à lui seul, cet événement commercial pourrait entraîner 2,5 millions livraisons par jour à Paris. Ce qui, en terme de trafic routier, impacte très négativement la circulation automobile. De plus, ces livraisons entraînent des conséquences néfastes sur la pollution urbaine.

Préserver l’harmonie des villes en réglementant les livraisons d’Amazon

Les livraisons d’Amazon nuisent à la circulation et à la pollution urbaines.

Ainsi, la Mairie de Paris voudrait mieux réglementer les livraisons d’Amazon et celles d’autres sociétés, comme Uber Eats. Cette préoccupation pourrait conduire le législateur à voter une loi permettant aux villes et aux collectivités territoriales de taxer les livraisons faites par les principales plateformes concernées. En grande majorité, celles-ci sont américaines. En fait, après analyse, ces énormes sociétés sont perçues négativement. Car elles sont identifiées comme « facteur de précarisation, source de congestion et de pollution ». Surtout à l’occasion d’opérations commerciales majeures, comme celles des fêtes de fin d’année. Pour ne pas laisser ces tendances nuisibles empirer, à l’avenir, les collectivités locales pourraient instaurer un nouveau système d’écoredevances. Celui-ci serait adapté au cas par cas, en appliquant le principe éprouvé du pollueur-payeur.

Moins de trafic routier

Par ailleurs, les grandes villes pourraient favoriser en partie leur désengorgement. Simplement en imposant un principe de réservations préalables des endroits de livraisons. De ce fait, l’activité des transporteurs congestionnerait moins les centres-villes. Une brigade de police dédiée pourrait alors surveiller le respect de ce principe de réservations. Actuellement, les livraisons d’Amazon sont de plus en plus souvent dans le collimateur de la classe politique. En effet, ce service grandissant empiète sur l’activité des commerces locaux. Ce qui nuit à l’emploi. De plus, l’impact négatif des livraisons trop fréquentes sur la circulation est évident. Et sur l’environnement, en terme d’émission de CO2, il est aussi indéniable.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur le développement des casiers automatiques d’Amazon
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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.