Interdire les promotions du Black Friday : un amendement proposé
Durant la nuit du lundi 25 au 26 novembre, les députés ont adopté en commission un amendement au projet de loi antigaspillage. Ce projet vise à interdire les promotions du Black Friday.
Un projet contre la surconsommation
Cet amendement propose d’assimiler les publicités habituelles du Black Friday à des « pratiques commerciales agressives ». Suite à ce projet, les députés ont approuvé le fait d’interdire les promotions du Black Friday. Donc, les campagnes qui mettent en avant cet événement commercial bien connu. Par ailleurs attendu par beaucoup de Français. Il faut préciser que le Black Friday tient à se différencier des périodes de soldes classiques. Maintenant, avant validation, cet amendement au projet de loi antigaspillage sera bientôt revu dans l’Hémicycle. Ce, à partir du 9 décembre. De fait, le Black Friday qui s’ouvrira demain se déroulera normalement. Néanmoins, la députée non-inscrite Delphine Batho, ancienne ministre de l’Ecologie, tient à promouvoir cette mesure contre la frénésie d’achats propre à cet événement. En fait, parce qu’il entraîne chaque année une « surconsommation », finalement nuisible à l’environnement.
De nombreux griefs
Aujourd’hui, les « pratiques commerciales agressives » encourent une peine d’emprisonnement de deux ans. Ainsi qu’une amende maximale pouvant atteindre 300.000 euros. D’après certains députés, hostiles au Black Friday, il « […] utilise le flou encadrant les promotions pour contourner de façon manifeste la législation encadrant les soldes. » De plus, cet événement provoque un « bilan environnemental désastreux ». Enfin, il « […] repose sur une communication trompeuse en direction des consommateurs […] ».
Une étude démystifiante
Interdire les promotions du Black Friday devrait, entre autres, être bénéfique à l’environnement.Ce reproche se base sur une étude de comparaison de prix, réalisée par le mensuel UFC-Que Choisir. Son analyse aurait prouvé que « […] la moyenne des réductions effectivement pratiquées est inférieure à 2 %. » Ce qui est effectivement loin des « affaires » mirobolantes qui sont présentées. Emettant les mêmes réserves, la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a aussi mis en garde contre la « frénésie de consommation » causée par le Black Friday. Tout comme Delphine Batho, la ministre a critiqué l’impact négatif de cette opération sur l’environnement.
Le mouvement du « Block Friday »
Afin de s’opposer demain à l‘événement commercial tant attendu, et d’interdire les promotions du Black Friday, divers groupes de militants écologistes ont prévu de mener des actions. Parmi eux, Extinction Rebellion (XR), Youth for Climate et Attac. Ainsi, ce mouvement global, baptisé le « Block Friday », veut s’opposer à « la grande braderie de la planète ». Pour cela, les activistes de Youth for Climate ont promis via Twitter « une grosse action de désobéissance civile » qui sera menée à Paris.
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