Les « cars Macron » : un usage en hausse. Les « cars Macron » ont enregistré un taux de croissance qui a augmenté de 20 % au cours du troisième trimestre 2018. Par la suite, leur fréquentation a encore fait un bond, mais ce pic était surtout dû à la grève perlée menée par les cheminots. Au final, quelles que soient les circonstances, le succès de ces cars a amplement été validé par les usagers l’année dernière.
Une solution de transport plébiscitée
Selon les chiffres enregistrés par l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, l’Arafer, les « cars Macron » ont transporté 2,3 millions de personnes, entre juillet et septembre 2018. Au total, en un peu plus de trois ans, ces lignes de cars destinées aux transports longue distance ont accueilli près de 21 millions passagers. Pendant le troisième trimestre 2018, à cause de la grève de la SNCF, la hausse de la fréquentation a été de plus de 60 %. Ainsi, la demande des passagers a parfois excédé l’offre en places disponibles. Ces chiffres ont été validé par le régulateur du secteur des transports routiers.
Une bonne santé financière
Cette utilisation croissante des « cars Macron » a fait progresser leur chiffre d’affaires de 17,6 %, le portant à 40 millions d’euros, hors taxes. Après étude, la recette moyenne par passager se situe aux environs de 15,50 euros. Il faut préciser que cette moyenne a très légèrement régressé durant l’année, d’environ 30 centimes. Ce faible retrait est dû à une légère baisse de la distance parcourue par les voyageurs, de l’ordre d’une quinzaine de kilomètres.
Ouibus placée derrière FlixBus
La fréquentation des « cars Macron » est en bonne santé.Sur douze sociétés de cars, travaillant dans ce secteur, toutes nationalités confondues, trois acteurs ressortent sur le territoire. Ensemble, ils proposent 1.790 liaisons, soit 90 % du total des liaisons nationales. Dans ce palmarès, l’allemand Flixbus se place légèrement en tête de la fréquentation hexagonale. Actuellement, son offre dessert 65 % des villes françaises. Ainsi, iI devance Ouibus, filiale française de la SNCF. Cette société ne dessert aujourd’hui que 58 % des villes de l’Hexagone. Juste derrière elle, Isilines, filiale de Transdev, dessert 32 % des villes françaises. A eux seuls, ces trois opérateurs parviennent à regrouper 88 % de la fréquentation nationale. Au total, l’année dernière, 292 communes françaises étaient desservies par des lignes de cars libéralisées. En un an, cela représente 22 communes supplémentaires.
Les lignes les plus fréquentées
Actuellement, le trafic des liaisons dites « transversales » a plus progressé que celui des liaisons vers la région parisienne. En effet, les liaisons situées en province montrent une progression de 26 %, contre seulement 14 % vers la Capitale. Par conséquent, les lignes de cars qui relient des villes de province représentent plus de la moitié des lignes existantes, soit 54 %.
Globalement, les « cars Macron » concentrent la moitié de leur fréquentation sur 31 lignes. Aujourd’hui, les trois plus importantes sont Paris-Lille, Grenoble-aéroport de Lyon et Paris-Rouen. Au 30 septembre 2018, l’activité des cars Macron représentait 2.558 emplois, directs et indirects. Cela englobe les conducteurs et tous les sous-traitants travaillant dans cette activité.
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