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L'invasion publicitaire concernant des produits utilsant des énergies fossiles pourrait être plus encadrée.

Invasion publicitaire : des ONG veulent la limiter sur certains produits

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Invasion publicitaire : une demande de limitation

 

Dernièrement, des organisations non gouvernementales, comme Greenpeace et Réseau Action Climat, ont demandé une limitation de l’invasion publicitaire. Principalement, celle qui concerne les produits liés à l’utilisation des énergies fossiles. Par conséquent, les ventes de voitures, de carburant, les voyages en avion et les croisières.

 

Une loi restrictive

Cette demande d’encadrement des publicités, jugées trop fréquentes et agressives, a pour but de réduire le réchauffement climatique. Dans son fonctionnement, cette limitation de l’invasion publicitaire suivrait la même logique que la loi Evin. A savoir, modérer la consommation de certains produits ciblés, comme l’alcool et le tabac. Simplement, cette nouvelle loi concernerait alors l’usage de produits qui utilisent les énergies fossiles. Par conséquent, l’essence et le charbon. Cette attente des ONG est basée sur le simple constat, rapport à l’appui, que « […] les interdictions des publicités font baisser la consommation ». Ainsi, réduire ces incitations réduirait également « […] les émissions de gaz à effet de serre et la pollution […] ». En parallèle, Greenpeace a accompagné sa revendication d’une action militante. Celle-ci a consisté à recouvrir des affiches publicitaires qui vantaient certains des produits mis en cause.

Un contexte favorable à l’écologie

Une voiture qui arbore la marque Coca-Cola pour illustrer une invasion publicitaire visuelle

Aujourd’hui, les secteurs de l’automobile, ainsi que ceux du tourisme aérien ou maritime, effectuent des dépenses publicitaires très importantes. En France, l’année dernière, ces investissements ont représenté un total de plus de cinq milliards d’euros. A elle seule, la filière automobile dépasserait un budget global de plus de quatre milliards. Or, à l’heure où la Convention citoyenne pour le climat vient d’obtenir des réponses favorables d’Emmanuel Macron, le contexte est très favorable pour la mise en place d’une limitation légale de certaines publicités. Une mesure de ce  fait, bénéfique pour freiner l’invasion publicitaire vantant certains produits, connus pour être polluants. Dans ce but, certaines ONG écologistes ont donc demandé une limitation de certaines promotions. Directes ou indirectes. Plus précisément, celles qui valorisent des produits motorisés fonctionnant à base d’énergies fossiles. Toutefois, ces ONG ne remettent pas en cause les transports en commun de proximité.

Un courant similaire à la télévision

Récemment, un besoin des chaînes de télévision pour limiter l’invasion publicitaire s’est aussi exprimé. En effet, ces dernières années, on constate que le temps moyen consacré aux annonces a nettement augmenté. Ainsi, désormais, le groupe NBCUniversal Télévision demande que le temps des annonces en prime time soit réduit de 20 %. Cela, dès cette année. En effet, l’invasion publicitaire actuelle aurait pour conséquence de pousser les consommateurs à regarder Netflix. Il y a quelques mois, pour inverser la tendance d’une montée en puissance des publicités télévisées, le Syndicat National de la Publicité Télévisée a réagi. Ce syndicat regroupe la plupart des régies. Ainsi, il réclame que la durée de la publicité n’excède pas en moyenne dix minutes par heure.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.