Dernièrement, une étude inédite de la respectable revue The Lancet Planetary Health a révélé l’impact des aliments ultra-transformés sur l’environnement. En effet, diverses analyses auraient montré que cette consommation influerait sur l’empreinte carbone. Notamment, en aboutissant au constat que la consommation de 1.000 calories augmenterait de 21 % les émissions de gaz à effet de serre.
Une étude sur trois décennies
L’intérêt de cette étude brésilienne est amplifié par le fait qu’elle porte sur trente ans. Ainsi, elle prouverait que des modifications durables du régime alimentaire d’un pays auraient des répercussions sur le changement climatique. En pratique, cette étude synthétise les conclusions des Universités de São Paulo, de Sheffield, et de Manchester. De même que les travaux de l’Université de Brunel à Londres et de la City University of London. En conclusion, ce rapport démontrerait qu’une alimentation plus riche en aliments ultra-transformés contribuerait à amplifier les émissions de gaz à effet de serre. De même qu’à augmenter la déforestation et à modifier l’empreinte hydrique du Brésil. Pour étayer ses résultats, cette large étude a analysé de multiples données, entre 1987 et 2018. Principalement sur les évolutions alimentaires qu’a connu ce pays, en provoquant une vraie transition nutritionnelle.
Une profonde transformation des habitudes alimentaires
En synthèse, cette étude révèle que l’un des principaux facteurs de nuisance sur l’environnement brésilien provient d’une profonde transformation du régime alimentaire des habitants. Celle-ci comportant notamment une forte augmentation de la consommation de viande ultra-transformée. Ce qui, en trente ans, a progressivement engendré environ 21 % de l’empreinte climatique totale du Brésil. Par ailleurs, cette mutation nutritionnelle serait aussi responsable de 17 % de l’empreinte écologique du pays.
La préoccupation de l’ impact des aliments ultra-transformés est une tendance mondiale
Pour limiter ce phénomène préoccupant de l’impact des aliments ultra-transformés, toxiques pour la santé des Brésiliens, le pays a d’abord proposé de mieux informer sur les liens existants entre certaines maladies et le changement climatique. Par conséquent, ces deux problèmes nécessitent des décisions communes. Pour cela, l’étude conseille au Brésil de mettre rapidement en place des taxes ciblées. En faisant également en sorte de mieux réglementer le secteur de la publicité alimentaire. Et de favoriser un étiquetage plus préventif sur les aliments. Enfin, les experts ayant conduit cette étude ont constaté que les pays occidentaux se dirigeaient globalement vers une consommation accrue d’aliments ultra-transformés. Ce qui, à terme, pourrait peser sur leurs efforts communs pour atteindre un contrôle du changement climatique.
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