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La hausse lente des carburants est provoquée par le déconfinement.

Hausse lente des carburants : un effet désagréable du déconfinement

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Hausse lente des carburants : un constat évident

 

Ces derniers jours, on observe une hausse lente des carburants routiers, vendus en France dans les stations-services. Ce phénomène se généralise, par rapport à la semaine dernière.

 

Des prix qui grimpent

Cette tendance d’une hausse lente des carburants, sans doute décevante pour les automobilistes, est confirmée ce lundi par les chiffres officiels publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Ainsi, le gazole demeure le carburant le plus populaire. Cependant, alors qu’il ne coûtait en moyenne que 1,19 € le litre la semaine dernière, il a augmenté aujourd’hui de 0,56 centime. Par ailleurs, l’essence Super Sans Plomb 95 se vend désormais à 1,28 €. Ce qui montre qu’elle a subi une augmentation de 0,59 centime. Même tendance pour le SP95-E10, un carburant comportant jusqu’à 10 % d’éthanol. Alors que son prix moyen était de 1,27 €, il a été majoré de 0,48 centime. Enfin, le SP98 vendu 1,34 € est dorénavant facturé 0,45 centime de plus.

Une augmentation inattendue

La hausse lente des carburants est l'une des conséquences inévitables du déconfinement.

La hausse lente des carburants est l’une des conséquences inévitables du déconfinement.

Ces différentes augmentations à la pompe ont de quoi surprendre les consommateurs, étant donné l’effondrement récent des cours du pétrole. En effet, les conséquences de l’épidémie de coronavirus ont été dévastatrices pour le prix du baril. Celui-ci ayant même atteint une cote négative pendant un moment ! Pour cause de ralentissement économique majeur. Entre autres, dans le secteur des transports aériens. Ainsi, pendant un moment, le pétrole a été vendu à perte. Cela, en raison de son stockage trop coûteux. Mais les prix des carburants à la pompe varient aussi en fonction d’autres paramètres. Notamment, les taux de change variables entre l’euro et le dollar américain. De plus, l’importance de la demande influe aussi sur les prix de l’essence. Enfin, il faut rajouter les inévitables taxes, perçues sur ce produit de très grande consommation. D’où cette hausse lente des carburants, depuis le déconfinement partiel.

Vers une reprise incontestable

Ces derniers jours, les marchés pétroliers se sont ressaisis. De fait, ils sont maintenant portés par l’optimisme lié à une future reprise économique. Dans ce sillage, en France, la consommation actuelle de carburants n’est plus inférieure que de 22 % par rapport à la normale. Ainsi, d’après les analyses faites par l’Union Française des Industries Pétrolières, la demande des automobilistes semble être repartie de façon stable. D’ailleurs, la chute de 70 % qui avait touché en avril le Super Sans Plomb est déjà de l’histoire ancienne. Ce qui explique cette hausse lente des carburants, observée actuellement.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.