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Des fêtes de Noël restreintes plombent l'enthousiasme des Français

Des fêtes de Noël restreintes : les Français peu enthousiastes

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Des fêtes de Noël restreintes : une ambiance morose

 

A l’approche de fêtes de Noël restreintes, à cause d’un protocole sanitaire contraignant, on se demande si les Français célèbreront la fin l’année comme d’habitude. En effet, plusieurs consignes risquent de gâcher leur plaisir. Notamment, une recommandation gouvernementale pénible à accepter. Celle de « limiter le nombre de personnes à table ». Chez certains, cette mesure a déjà provoqué un net rejet. Car elle est trop stricte. Covid ou pas.

 

Une étrange atmosphère

Des fêtes de Noël restreintes, en petit comité, engendrent en France une ambiance morose.

Des fêtes de Noël restreintes, en petit comité, engendrent en France une ambiance morose.

Passer des fêtes de Noël restreintes, en séparant les tables le soir du réveillon, sans se faire la bise, en aérant régulièrement les pièces, est-il compatible avec une vraie ambiance festive ? C’est difficile à croire. Même si tout cela se fait dans le but de limiter les contaminations. En priorité, des seniors ayant plus de 65 ans. De fait, cette tranche de la population est normalement présente, lors des dîners familiaux. Spécialement pour clôturer l’année.

Des mesures rejetées

Quant à se faire tester avant de retrouver ses proches, ou à porter un masque en famille, ces mesures ne passent vraiment pas bien. Cela, chez beaucoup de Français. De fait, d’après certains sondages, de 30 à 40 % des personnes interrogées seraient contre. Dont un quart affirme qu’il ignorera volontairement ces précautions. Par conséquent, les raisons de craindre l’apparition de clusters familiaux, avec des contaminations entre convives d’une même fraterie, existent. Essentiellement, ce risque dépendra dans chaque foyer de l’acceptation plus ou moins suivie de passer des fêtes atypiques. Tout en gardant sa bonne humeur.

Des fêtes de Noël restreintes : des comportements modifiés

Cette année, d’après une récente enquête de l’Ifop, moins d’un Français sur dix serait prêt à voyager pour célébrer Noël. Soit environ la moitié du nombre observé en 2019. Plus marquant encore, près d’un Français sur dix passera sans doute les fêtes en restant seul chez lui. Alors que l’année dernière, cette situation d’isolement ne touchait que 4 % de la population. Un indice particulièrement révélateur, pour des fêtes de Noël restreintes. Qui confirme l’annonce d’Emmanuel Macron. A savoir que 2020 sera effectivement une année avec des « vacances de Noël pas comme les autres ».

Moins de Français aux sports d’hiver

Evidemment, cette intention de repli, évidente à travers divers sondages, va rejaillir sur les départs en vacances de neige. D’autant plus que les séjours prévus ont été massivement annulés par une annonce très mal vécue. Celle de la fermeture des remontées mécaniques. Une décision déterminante, qui a provoqué un immense désespoir parmi les professionnels qui travaillent dans les stations de montagne. Car ils sont convaincus que l’autorisation de se déplacer où l’on veut, rétablie dans le pays, ne changera rien à leur situation.

Une saison touristique menacée

En fait, cette saison touristique très particulière s’annonce comme la pire de ces dix dernières années. Avec des déplacements sur tous les territoires qui seront historiquement faibles. Précisément à cause des fêtes de Noël restreintes. Placées sous le signe de contraintes trop présentes. Qui, en définitive, génèrent une situation peu propice au relâchement. D’où une baisse flagrante de l’envie de se réjouir. Par crainte, mais aussi à cause d’une morosité ambiante.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur l’inquiétude de la filière des sapins de Noël
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article du Monde

 

 

 



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.