A Fécamp, la rentrée scolaire a été partiellement suivie.

Fécamp : une fréquentation scolaire en demi-teinte

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Fécamp : une rentrée clairsemée

 

Après le déconfinement, à Fécamp, pour beaucoup d’élèves français, la récente rentrée des classes a été très atypique. Certes, le ministre de l’Education nationale a absolument tenu à les rescolariser. Mais pour une période très courte. De plus, très proche du début des grandes vacances. Cela explique qu’une partie des places soit restée vide. Ainsi, l’exemple donné par la Normandie a été caractéristique.

 

Une rentrée scolaire très particulière

A Fécamp, la rentrée scolaire des élèves de l’école élémentaire François Rabelais a montré certaines limites dus à une reprise dans des conditions très particulières. De fait, lundi dernier, les enfants présents ne devaient pas simplement respecter les contraintes sanitaires liées au coronavirus. En plus, ils devaient oublier qu’ils n’étaient en cours que pour huit jours ouvrés. Avant la pause très attendue des grandes vacances d’été.

Des contraintes à respecter dans les écoles de Fécamp

Pour cette rentrée scolaire en forme de parenthèse, en classe, les enseignants devaient porter un masque chirurgical. Cela, quand ils ne pouvaient pas respecter une distance d’un mètre par rapport à leurs élèves. Par ailleurs, du côté des enfants, entre les tables, un espace réglementaire d’un mètre était bien respecté. En raison de la distanciation physique obligatoire. Cette contrainte a forcément limité le nombre des enfants dans chaque classe. En revanche, parmi eux, très peu portaient un masque, non jugés nécessaires. Cependant, le protocole à suivre imposait qu’ils ne soient en contact qu’avec leurs camarades. Par conséquent, aucun mélange entre les différentes classes n’était permis. Une règle stricte, qui sera respectée à Fécamp jusqu’à la fin de cette brève période de cours.

Des horaires décalés

A l’intérieur des établissements, pour limiter les groupes trop importants, des horaires décalés ont été mis en place. Ainsi, cette précaution s’est appliquée pour les heures d’arrivée et de départ. De même que pour aller en récréation et aller manger à la cantine. Enfin, les établissements n’avaient pas lésiné sur les marquages au sol ou sur les murs, pour indiquer clairement dans quel sens il fallait se déplacer, dans l’ensemble des locaux. Des  nouvelles précautions globalement bien accueillies par les élèves. Malgré l’atmosphère inhabituelle imposée.

Des précautions individuelles

Pour garantir une sécurité maximale, avant de se rendre en classe, les élèves devaient prendre leur température. Pour détecter toute fièvre anormale. D’après les professeurs, à Fécamp, cette recommandation a sans doute été la moins suivie. En tous cas, beaucoup moins que celle de se laver les mains en arrivant à l’école. Lavage des mains renouvelé avant d’aller en récréation et de revenir en classe. Idem pour aller se restaurer à la cantine.

Un absentéisme prévu

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En moyenne, on estime qu’en France, 25 % des élèves ne sont pas venus en cours. Un pourcentage effectivement observé à Fécamp. Notamment à l’école primaire François-Rabelais, où plus d’un quart des élèves manquaient à l’appel. En effet, sur les huit classes ouvertes, près de 75 % des élèves ont assisté à leurs cours. L’absentéisme enregistré était prévisible. Il montre qu’une inquiétude demeure en Normandie, face à la pandémie. Comme dans d’autres régions. D’ailleurs, certains parents ont prévenu les enseignants qu’ils n’enverraient pas leurs enfant à l’école.

Une fréquentation en hausse

A Fécamp, en date du 22 juin, dans l’enseignement public, sur les 1.300 élèves scolarisés dans les écoles primaires et maternelles, moins de 900 ont répondu présents. Soit une moyenne d’environ 70 % des effectifs. La bonne nouvelle, c’est que cela montre une hausse importante, par rapport à la semaine précédente. En effet, seulement 30 % des élèves s’étaient déplacés pour venir dans leurs établissements. Un pourcentage cependant plus élevé dans l’enseignement privé. Avec environ 85 % des élèves dans les classes. Par conséquent, les établissements normands sont restés dans la norme.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.


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