Vendredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a dévoilé un projet d’extension du marché de Rungis. Cela, grâce à l’agrandissement de ce Marché d’Intérêt National. En pratique, cette décision concernerait la commune de Gonesse, dans le Val d’Oise. Cependant, cette annonce a fait réagir Christian Favier, le Président du Conseil départemental du Val-de-Marne.
Une demande de concertations préalables
Après cette annonce, Christian Favier a expliqué que cette décision posait de nombreuses questions. Voire, provoquait une certaine inquiétude locale. Au point qu’il a demandé de rapides « concertations », à propos de ce projet d’extension du marché de Rungis. En effet, l’élu communiste considère que le développement de ce site va engendrer « […] le déplacement d’activités du Marché d’Intérêt National sur des terres agricoles. » Ce qui, à son avis, va d’abord nécessiter « […] une concertation publique avec toutes les collectivités concernées […] ». Ainsi qu’avec « […] tous les acteurs économiques du secteur. »
Des conséquences à mesurer
Au préalable, cette demande du Président du Conseil départemental du Val-de-Marne s’explique par un besoin de mesurer clairement les conséquences économiques de ce projet. Et de ses retombées possibles sur son département. En clair, il attend des garanties rapides de l’Etat sur ce que cette extension impliquerait. Entre autres, concernant la prochaine arrivée de la ligne 14 du métro. Ainsi qu’au sujet de la remise en place du terminal ferroviaire. Surtout après le vote récent de la loi « Climat ».
Des éclaircissements attendus
Lors de sa présentation, Jean Castex a déclaré que cette extension du marché de Rungis devrait représenter un investissement global de 600 millions d’euros dans le Val d’Oise. Avec à la clé, à Gonesse, la création potentielle de milliers d’emplois. Alors que le département du Val-de-Marne subit actuellement un fort taux de chômage. Néanmoins, auparavant, Christian Favier souhaite pouvoir évaluer précisément toutes les retombées d’un tel projet. Par conséquent, il a demandé à l’Etat, au nom du Conseil départemental, « […] des précisions quant aux conséquences à court, moyen et long-terme, pour le Val-de-Marne, de ces annonces ».
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