L’exposition aux ondes électromagnétiques : des questions en suspens
L’exposition aux ondes électromagnétiques est un sujet qui a été récemment relancé par le déploiement du futur réseau 5G. Trois ans après le vote de la loi « Abeille », le Comité National de Dialogue, qui évalue les risques éventuels de ces ondes, s’est remis au travail, en décembre dernier. Il est chargé de faire le point sur les effets des divers champs de radiofréquences sur le grand public.
Un Comité d’observation
Installé au sein de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), le Comité National de Dialogue a été créé en février 2015. Sa création est consécutive à la loi sur la sobriété, la transparence, l’information et la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques. Cette loi a été baptisée la loi « Abeille ». L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) est un lieu d’échanges et de concertations sur les diverses expositions générées par les ondes électromagnétiques. Ainsi, cette Agence s’occupe notamment des émissions produites par les antennes, les terminaux sans fil et l’ensemble des objets connectés.
Un ensemble d’experts
Les antennes-relais font l’objet de mesures.Le Comité National de Dialogue est présidé par Michel Sauvade, maire de Marsac-en-Livradois. Ce Comité se réunit au moins deux fois par an. Il est composé de divers acteurs, engagés sur le sujet de l’émission des ondes électromagnétiques. Ainsi, il regroupe des opérateurs, des constructeurs, des associations, des collectivités et divers services de l’Etat. Son rôle est de favoriser les échanges d’informations portant sur les niveaux d’expositions aux ondes, observés dans notre environnement. Toutefois, son action n’empiète pas sur les sujets sanitaires, traités par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail, l’ANSES.
Quatre sujets d’actualité
La dernière réunion du Comité National de Dialogue a porté sur quatre sujets phares :
- la politique du Gouvernement en matière d’aménagement numérique ;
- le bilan sur les points jugés atypiques ;
- les contrôles de l’indice du Débit d’Absorption Spécifique (DAS) des téléphones portables ;
- le recensement annuel des mesures de champs électromagnétiques.
Des conclusion prévues
Les échanges durant cette réunion ont permis d’établir un planning qui approfondira ultérieurement certains sujets. Ainsi, l’exposition aux ondes du prochain réseau 5G et dans les logements sociaux a été retenue. Par ailleurs, l’exposition dans les transports et les écoles, ainsi qu’une étude menée sur les petites antennes, feront l’objet de bilans au cours de cette année.
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