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Un élevage de porcs dans l'Allier a subi des accusations de maltraitance par l’association L124

Élevage de porcs : une entreprise de l’Allier ciblée par l’association L124

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Élevage de porcs : une maltraitance animale réfutée

 

Ce 16 décembre, la préfecture de l’Allier a réhabilité un élevage de porcs. Travaillant pour  la marque Herta. Après enquête, cette décision a contredit un reportage à charge, fait par l’association L214. De fait, ce reportage accusateur, qui montrait des images très choquantes, affirmait que cet éleveur commettait de graves maltraitances sur ses animaux. Cependant, contrairement à d’autres précédents reportages justifiés, celui-ci n’a pas entraîné de démonstration probante.

 

Une exploitation conforme aux normes sanitaires

Un élevage de porcs de l'Allier a finalement évité une accusation de maltraitance animale.

Un élevage de porcs de l’Allier a finalement évité une accusation de maltraitance animale.

Pour vérifier si les accusations sur l’élevage de porcs de l’association L124 étaient fondées, trois inspecteurs spécialisés se sont rendus sur place. Or, ces experts dans l’élevage porcin n’ont finalement constaté aucune anomalie majeure. Notamment, concernant l’usage d’antibiotiques inadaptés. Ou par rapport à l’espace disponible pour les cochons. De plus, ils n’ont observé aucune présence de cadavres d’animaux. Par conséquent, ces experts sont repartis globalement satisfaits. Après avoir constaté la bonne tenue de cette exploitation.

Une contre-enquête

Cette contre-enquête des services vétérinaires de la préfecture a finalement contredit le reportage de l’association L214. En concluant que « Contrairement aux éléments filmés, il n’a pas été observé d’animaux en souffrance ni de cadavres. » De fait, ce bilan sur l’élevage de porcs est venu confirmer une précédente vérification. Datant du 18 septembre 2020, d’un bureau indépendant. A la demande du groupement d’éleveurs travaillant pour la marque Herta. Déjà, ces contrôles avaient conclu que l’hygiène des animaux et leur densité dans cet élevage respectaient les recommandations en vigueur. En tous cas, garantissant leur bien-être.

Un soulagement

La conclusion favorable au sujet de cet élevage de porcs a évidemment soulagé Arnaud de Belloy. Le patron de la marque Herta. Leader actuel du jambon français. En effet, Arnaud de Belloy supportait mal une telle accusation médiatique. D’ailleurs, celle-ci a particulièrement affecté la famille d’éleveurs incriminée. D’autant plus qu’elle cultive elle-même dans sa ferme les aliments pour garantir un élevage sain. En plus, elle utilise un méthaniseur. Afin de réutiliser les déjections des cochons. Enfin, elle veille à laisser aux truies un espèce suffisant pour élever leurs porcelets. Dans des cages conformes. Contrairement aux images accusatrices de l’association L124. Aujourd’hui, certains éleveurs de porcs redoutent que ce genre d’affaires médiatiques n’encouragent à l’avenir des importations de jambon en France.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.