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L'utilisation criminelle de drones inquiète

Drones : des utilisations délictueuses sont toujours à craindre

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Drones : un usage criminel possible.

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Les drones sont devenus des outils professionnels très utiles, notamment pour les cinéastes, les livreurs de repas en zones dégagées, les agents immobiliers et les photographes de mariage. Leur utilisation ludique, très appréciée des enfants et des adolescents, est aussi une activité en pleine expansion. Malheureusement, utilisés de manière détournée, ils peuvent aussi servir à des fins criminelles, comme dans la récente évasion spectaculaire du détenu Redoine Faïd.

Une nouvelle évasion

La garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a évoqué lors de ses déclarations, après l’évasion par hélicoptère de ce détenu déjà connu pour une précédente évasion, la forte probabilité d’un repérage effectué avec des dronesCe serait en effet au moyen de ce type d’appareil, observé précédemment par certains surveillants au-dessus du centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne, que cette opération spectaculaire aurait pu être préparée minutieusement, sans perte de temps. Cet usage délictueux et détourné inquiète déjà depuis plusieurs années certains secteurs liés à la sécurité, en France comme à l’étranger.

Différents secteurs concernés

Outre le milieu carcéral, qui sait qu’il doit pouvoir empêcher ces appareils de parachuter dans les cours des prisons des objets interdits, comme des téléphones portables ou des armes légères, les centrales nucléaires et les aéroports sont aussi directement concernés. Le domaine de la protection des personnalités est également très intéressé par des solutions efficaces. Pour répondre à leurs besoins, différentes sociétés proposent diverses solutions, pour contrer les menaces pouvant ainsi surgir du ciel.

Divers moyens possibles

Il existe notamment un fusil anti-drones, capable d’empêcher la transmission d’images et l’échange radio entre ces appareils et leur télécommandesOn trouve aussi de puissants brouilleurs d’ondes, des drones anti-drones en somme, ou encore des systèmes performants de détection, capables de signaler l’approche d’un de ces appareils. Le problème, c’est le prix élevé de la plupart de ces systèmes de protection, qui peuvent avoisiner les 300.000 €. Le fusil anti-drone est aussi un instrument coûteux. En plus, il pourrait être moins efficace qu’un simple dispositif physique de filins de sécurité anti-hélicoptères, disposé au-dessus des endroits stratégiques à protéger.

Une stratégie à trouver

Si des solutions contre un usage malfaisant d’appareils volants capables de filmer existent, leur efficacité reste encore à démontrer. Quoi qu’il en soit, en dehors de toute polémique, l’exfiltration avec un hélicoptère d’un détenu jugé dangereux, s’évadant ainsi d’un centre de détention où il était surveillé, pose aujourd’hui un sérieux problème à la police française et au garde des Sceaux. Cette seconde évasion d’un détenu très surveillé est de toute évidence peu flatteuse pour la sécurité générale du pays. Elle met en lumière de façon indéniable la nécessité impérative de trouver au plus vite une solution à ce problème technologique.

Sur ce thème, le Bulletin des Communes conseille de lire :  http://www.lepoint.fr/justice/evasion-de-faid-des-reperages-par-le-biais-de-drones-01-07-2018-2232074_2386.php

 

 



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.