Pour développer l’usage des vélos-cargos, de futures subventions devraient se débloquer.

Développer l’usage des vélos-cargos : de futures subventions

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Dans le but de limiter l’empreinte carbone des déplacements urbains, le Gouvernement a décidé de développer l’usage des vélos-cargos. Notamment, en subventionnant leur achat. En effet, en moyenne, ce deux-roues coûte environ 4.000 euros.

Une solution en vogue

Pour développer l’usage des vélos-cargos, de futures subventions devraient bientôt se débloquer.

Pour développer l’usage des vélos-cargos, de futures subventions devraient bientôt se débloquer.

Aujourd’hui, de nombreux livreurs et artisans ont compris les avantages de ce vélo complété d’un caisson de transport. Notamment, pour éviter les embouteillages. Ainsi, en 2020, les ventes des vélos-cargos ont bondi en France de plus de 350 %. Ce qui a représenté plus de 11.000 exemplaires. Or, malgré cette envolée, l’Hexagone reste très en retrait d’un pays comme la Hollande. Ou encore de la Belgique et de l’Allemagne. L’année dernière, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a présenté un Plan national « […] en faveur de la cyclologistique ». Son objectif étant de développer l’usage des vélos-cargos et des bicyclettes. En raison de leur capacité à faciliter des livraisons rapides en milieu urbain.

Un avantage écologique

Cette mobilité représente aussi un  atout écologique évident dans les centres-villes denses. En effet, ce triporteur doté d’un caisson contenant 1.500 litres émet beaucoup mois de CO2 qu’un véhicule thermique équivalent. Seul point noir : il faudra créer de bonnes assurances pour les professionnels qui s’en servent.

Développer l’usage des vélos-cargos avec de futurs compléments d’aides

Depuis, dans de nombreuses métropoles, le dispositif « ColisActiv’ » s’est étendu. Il subventionne toutes les livraisons vertes faites par triporteurs. Ainsi, ce programme s’étend désormais aux communes du Grand Paris, d’Aix-Marseille et de Montpellier. Tout comme à Lyon, Nice, Grenoble et Rouen. Ou encore Strasbourg, Toulon et Toulouse. D’ici la fin de l’année, un complément à l’enveloppe déjà accordée à « Colis Activ’ » pourrait se débloquer. Cet effort irait dans le même sens que la prime à la conversion. Celle-ci permettant de remplacer un véhicule ancien par un vélo électrique. Actuellement, le Gouvernement envisage d’étendre cette mesure aux vélos-cargos. Etant donné leur prix élevé. Par ailleurs, des programmes comme « Ma Cycloentreprise » ou « V-Logistique » aident aussi les professionnels à rouler en vélos-cargos. Au total, selon le ministère de la Transition écologique, l’ensemble de ces dispositifs représenterait déjà une enveloppe de douze millions d’euros.

Les vélos-cargos : une solution d’avenir

D’ici 2025, La Poste a prévu de s’équiper de vélos-cargos. Preuve que cette solution de transport fait des émules. Ainsi, le groupe envisage d’acquérir mille nouveaux véhicules de ce type. Ainsi que des remorques électriques. Cela, pour livrer les colis de façon plus écologique. Dans les quarante métropoles françaises les plus importantes. Comme on le voit, les triporteurs ont sans doute un bel avenir devant eux. Ce qui explique que l’exécutif souhaite développer l’usage des vélos-cargos.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.