Culture de la pomme de terre : des volumes trop importants
Parmi les conséquences imprévues du confinement et de la crise sanitaire, l’une d‘elles concerne la culture de la pommes de terre. En effet, sa production est devenue excessive. Cela, en raison d’une baisse radicale de la demande des cantines et des restaurants. Au point que les producteurs de ce féculent devraient maintenant réduire de 15 % la surface de leurs champs.
Une baisse durable attendue
Actuellement, l’Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre redoute une prochaine chute des prix. Ainsi, dans un récent communiqué, cette association a demandé aux agriculteurs français de limiter en partie leur production. Notamment, en la remplaçant par d’autres céréales d’hiver. Car la forte baisse de la consommation du féculent dans l’Hexagone va durer. A ce jour, l’Union estime que cette année 450.000 tonnes de pommes de terre ne seront pas utilisées par la restauration. D’où sa recommandation préventive de réduire désormais la culture de la pomme de terre. Cette précaution va dans le même sens que l’orientation déjà prise par une partie des autres pays européens producteurs. A savoir, la Belgique, l’Allemagne, la Hollande et le Royaume-Uni.
Un marqueur révélateur
L’un des indices révélateurs de la baisse de consommation est le ralentissement de la production des usines de frites en Belgique et aux Pay-Bas. Or, celles-ci fournissent l’ensemble de la filière de la restauration rapide européenne. Récemment, ces volumes industriels ont chuté de 15 %. D’où la récente recommandation de limiter les cultures, faite par l’Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre. Cela, pour la future saison 2021/2022.
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