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Ce mardi, un crash informatique a impacté l’Education nationale.

Crash informatique : l’Education nationale prise pour cible ?

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Ce mardi, alors que les cours à distance devaient reprendre pour une majeure partie des élèves français, contraints de rester chez eux, un crash informatique a généré une panne de grande ampleur. Empêchant ainsi les élèves et leurs professeurs de travailler. Un goût désagréable de déjà vu, qui s’est reproduit un an plus tard. Comme lors du premier confinement.

L’hypothèse d’une attaque informatique étrangère

Ce mardi, un crash informatique important a impacté l’Education nationale. Sa cause reste à définir.

Ce mardi, un crash informatique important a impacté l’Education nationale. Sa cause reste à définir.

Lors de cet incident, pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, la cause du crash informatique ne provient pas d’un volume trop important de connexions spontanées. Faites simultanément. Par conséquent, d’après lui, les serveurs ne seraient pas en cause. En revanche, il est difficile de savoir ce qui a vraiment eu lieu. Etant donné les nombreuses explications contradictoires que l’on a entendues. Parfois, émanant du Premier ministre. Ce qui est sûr, c’est que le site pédagogique Ma classe à la maison, dépendant du CNED, a cessé de fonctionner mardi dernier. Or, il devait fournir des cours à des classes d’écoles primaires, à des lycées et à des collèges.

D’après Jean-Michel Blanquer, ce crash informatique majeur s’expliquerait cette fois par « […] des attaques informatiques, apparemment venues de l’étranger […] ». Toujours selon le ministre, ces attaques auraient utilisé une multitude de machines automatiques. Dont le rôle est de générer un énorme volume de connexions factices. Celles-ci produisant une « surchauffe » des systèmes. Ainsi, ces attaques finissent par bloquer les sites qu’elles visent. En tous cas, pendant deux heures, entre 8 et 10 heures, le site Ma classe à la maison était inaccessible.

La société OVHcloud rejette toute responsabilité dans le crash informatique de l’Education nationale

En plus de cette panne, certains Espaces Numériques de Travail, gérés de façon régionale, se sont aussi retrouvés à l’arrêt. Pour expliquer ce problème, Jean-Michel Blanquer a impliqué dans ces blocages l’incendie qui a eu lieu chez OVHcloud, le 10 mars à Strasbourg. Ce qu’Octava Klaba, le fondateur d’OVH, conteste formellement. Selon lui, la responsabilité de ce crash informatique reviendrait plutôt à l’Education nationale. En raison de prévisions insuffisantes. Face à un afflux de connexions qui aurait été sous- évalué. Ainsi, des serveurs à Roubaix, à Strasbourg et à Gravelines auraient été submergés. Pour confirmer cette thèse, Michel Paulin, CEO d’OVHcloud, a expliqué sur Twitter que sa société ne fournissait pas les régions touchées par ce crash informatique.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.