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Chômage partiel : un large dispositif de soutien prévu

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Chômage partiel : le Gouvernement prêt à apporter son aide

Aujourd’hui, les conséquences de l’épidémie de coronavirus affectent des milliers d’entreprises. Pour ne pas les mettre en danger, et préserver les emplois, malgré la baisse actuelle d’activité, Bruno Le Maire s’est montré prêt à réagir. Notamment, en prévoyant un large dispositif d’aide au chômage partiel, sans plafond financier.

Une priorité : maintenir les emplois

Actuellement, le nombre des entreprises qui doivent recourir au chômage partiel pour se maintenir ne cesse d’augmenter. A ce jour, elles sont 3.600 a avoir déposé une demande d’activité partielle. Cela, auprès des services dédiés du ministère du Travail. Un bilan dont Muriel Pénicaud est pleinement informée. D’ailleurs, lors d’une récente interview, la ministre a révélé que cette situation problématique concernait déjà 60.000 salariés. Malheureusement, ce chiffre devrait sans doute s’accroître dans les prochains jours. Pour faire face à cette situation, Muriel Pénicaud a affirmé qu’elle allait mettre en place « un plan massif de soutien à l’emploi ». Un choix qui coûtera cher, car Muriel Pénicaud a précisé, déterminée « […] je n’ai pas de limite budgétaire. » Pour l’instant, le coût de ce soutien du Gouvernement frôle déjà les 180 millions d’euros. Désormais, pour bénéficier de ce dispositif exceptionnel, les entreprises concernées peuvent faire une simple démarche en ligne. Cela réduit considérablement le délai de traitement. Ainsi, alors qu’il nécessitait deux semaines auparavant, il ne prend plus que deux jours. Et cela, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Des aides en hausse

Le Gouvernement va apporter son aide aux sociétés contraintes d'avoir recours au chômage partiel.

Le Gouvernement va apporter son aide aux sociétés contraintes d’avoir recours au chômage partiel.

Grâce à cette mesure de soutien du chômage partiel, les salariés au chômage technique pourront continuer à percevoir une indemnité horaire fixe. Celle-ci correspondra environ à 84 % de leur salaire net. Jusqu’à présent, pour financer cette aide, les employeurs percevaient une allocation versée par l’État. De plus, l’Unédic y contribuait également. En fonction de la taille de l’entreprise, cette aide variait entre 7,23 € et 7,74 € de l’heure. Etant donné l’ampleur de la crise du coronavirus, Bercy a dernièrement décidé d’augmenter cette aide. Dorénavant, elle sera de 8,03 € de l’heure, pour les entreprises qui comptent moins de 250 salariés. Précédemment, ces remboursements se basaient sur le montant du SMIC. Cependant, Muriel Pénicaud s’est montrée prête à rehausser le précédent forfait, si nécessaire.

Une stratégie proactive

Cette attitude ouverte sur le chômage partiel est partagée par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Pour preuve, il a déclaré que le coût prévu par les finances publiques pour affronter la crise du coronavirus serait « très élevé ». A ce sujet, Bruno Le Maire n’a pas hésité à avancer une estimation de « […] centaines de millions d’euros. » Cependant, il a précisé qu’à son avis, ce sera «  […] de l’argent bien dépensé ». En parallèle, le ministre a annoncé qu’un fonds de solidarité sera mis en place. Il profitera aux entreprises les plus affaiblies par l’épidémie de coronavirus. Ainsi, elles pourront obtenir des reports de charges fiscales. Sans même le demander. En effet, le ministre a précisé que l’administration fiscale initiera d’elle-même cette démarche. En cas de défaut de trésorerie, ce dispositif appliquera des dégrèvements fiscaux. Par la suite, quand cette situation de crise sera résorbée, Muriel Pénicaud mettra en place « un plan de relance ». Cela, afin de « rebâtir des capacités ».

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.