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Les châteaux de la Loire fermés, donc sans visiteurs, deviennent très difficiles à entretenir.

Châteaux de la Loire fermés : une privation trop stricte de visiteurs

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Chinon, Chenonceau, Amboise, Chambord… Ces châteaux de la Loire fermés, pourtant prestigieux, inquiètent de plus en plus leurs propriétaires. Car en 2020, leur activité a déjà subi une perte de près de la moitié de ses visiteurs habituels. Aujourd’hui, ces professionnels espèrent une réouverture normale à Pâques. Grâce à un assouplissement du protocole sanitaire actuel.

Une trop forte baisse d’activité

En restant privés de visiteurs depuis très longtemps, les châteaux de la Loire fermés affrontent une situation financière très difficile.

En restant privés de visiteurs depuis très longtemps, les châteaux de la Loire fermés affrontent une situation financière très difficile.

Actuellement, avec une chute qui atteint parfois plus des deux tiers de leurs entrées annuelles, ces somptueux châteaux de la Loire fermés ne parviennent plus à maintenir leur seuil minimal de rentabilité. Forcément, cela a des conséquences très alarmantes sur leur trésorerie. Avec, à la clé, des entretiens coûteux qui deviennent très difficiles. Parfois même, des emplois qui ne peuvent plus se maintenir. Sans parler des locations de chambres d’hôtes qui, elles aussi, se raréfient. Ainsi, selon le Comité régional du tourisme Centre-Val de Loire, si des fermetures ont jusqu’à présent pu être évitées, la situation des principaux monuments de la région demeure très fragile. Y compris pour des lieux aussi renommés que Vaux-le-Vicomte, Cheverny ou Villandry. En effet, après s’être maintenues à flot grâce à des prêts garantis par l’Etat et à des aides ponctuelles des intercommunalités, leurs caisses sont maintenant à sec.

Un espoir d’évolution

Face à cette situation problématique, qui menace directement un pan majeur du secteur culturel français, des députés se sont mobilisés. Notamment Constance Le Grip, députée des Hauts-de-Seine, qui est récemment intervenue au Parlement. Pour alerter sur la situation d’asphyxie financière des châteaux de la Loire fermés. Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, plusieurs acteurs culturels ont tenté de mobiliser les internautes via le hashtag #AuSecoursRouvrezNous. En essayant ainsi de profiter de la brèche dernièrement ouverte par Roselyne Bachelot, sur la nécessité prioritaire de rouvrir les musées et les monuments. Cela, dès qu’une baisse des contamination se confirmera.

Pour aller dans ce sens, les professionnels de ce secteur ont rappelé au Gouvernement que « Les autorités italiennes, qui sont dans la même situation sanitaire, ont rouvert les monuments et les musées ». Ce qui atteste bien que la propagation du virus est très peu probable dans ces lieux. Surtout dans des endroits qui attirent une jauge faible de visiteurs. Actuellement, ces professionnels espèrent que l’exécutif va enfin changer son protocole de sécurité.

Conséquence de la fermeture des châteaux de la Loire : une nette réduction des travaux

Pourtant, à la fin de l’année 2020, les Directions Régionales des Affaires Culturelles avaient reçu un feu vert, leur permettant d’augmenter les travaux subventionnés par l’Etat. En les faisant passer de 40 à 70 %. Mais depuis, à cause de la crise Covid, le nombre des dossiers validés s’est beaucoup réduit. Ces derniers temps, seuls quelques monuments, plus chanceux ou plus prestigieux, ont échappé à cette tendance aux restrictions de budgets. Notamment Amboise, grâce à sa chapelle Saint-Hubert, où la dépouille de Léonard de Vinci est enterrée. Ce qui a permis à ce château privilégié d’obtenir la restauration de l’un de ses remparts. En attendant, le report des travaux dans les châteaux de la Loire fermés, sans cesse nécessaires, risquent de coûter encore plus cher lorsqu’une situation normale sera rétablie.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.