Dans un premier temps, l'usage du cannabis médical va être expérimenté en France pendant deux ans.

Cannabis médical : la France va l’expérimenter pendant deux ans

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En mars dernier, en France, une expérimentation a commencé sur l’usage du cannabis médical. Cela, afin de vérifier si cette pratique pouvait ensuite s’inclure dans l’offre pharmaceutique nationale. A priori, cet essai devrait durer deux ans. En pratique, il s’appliquera sur trois-mille patients. En priorité, il concernera exclusivement des personnes portant des maladies graves.

Une évolution dans le monde médical

Dans un premier temps, l'usage du cannabis médical va être expérimenté en France pendant deux ans.

Dans un premier temps, l’usage du cannabis médical va être expérimenté en France pendant deux ans.

Progressivement, depuis les années 80, le monde médical a changé son approche de l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques. Entre autres, grâce à des expérimentations scientifiques pour traiter certaines pathologies. En Europe, dès 2003, les Pays-Bas ont été le premier pays à permettre cet usage médical. Depuis, vingt-deux Etats membres de l’Union l’ont adopté. Par ailleurs, dans le monde, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et Israël ont également admis le recours au cannabis médical.

Le feu vert des autorités de santé

Dans l’Hexagone, les autorités de santé ont récemment validé la vente par des magasins spécialisés de produits contenant du cannabidiol. Autrement appelé le CBD. Il s’agit d’une molécule du cannabis dont les effets ont la propriété d’être relaxants et non psychotropes. D’ailleurs, en novembre 2019, la Cour de justice de l’Union européenne a confirmé que le CBD n’était pas un produit stupéfiant. Par conséquent, cette même Cour a jugé illégale l’interdiction de la France d’importer cette substance. Pour la simple raison qu’on la produit aujourd’hui dans d’autres pays membres de l’Union.

Deux-cents centres de référence spécialisés dans le cannabis médical 

Suite à cette évolution légale, depuis mars dernier, environ trois-mille patients ont commencé cette expérimentation. Au total, dans deux-cents centres de référence spécialisés. C’est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé, l’ANSM, qui les a sélectionnés. Le premier critère de sélection étant que ces patients souffrent tous de maladies graves. Notamment, de sclérose en plaques et de certaines formes d’épilepsies. Ainsi que de douleurs neuropathiques, ou d’effets secondaires dus à une chimiothérapie ou à des soins palliatifs.

Une alternative aux traitements classiques

En majorité, les patients de cette première sélection sont des adultes, mais parfois aussi des mineurs. L’une des conditions préalables pour pouvoir accéder à ce type de soins est que les traitements classiques n’ont jusqu’à présent pas fonctionné. Une autre limite à cette prescription est que les patients bénéficiaires ne doivent pas être atteints de maladies cardiovasculaires. Ni souffrir de psychose ou de schizophrénie. En effet, le THC (tétrahydrocannabinol), la molécule psychotrope du cannabis, peut parfois impacter la tension artérielle ou aggraver certains troubles psychiques

Un usage très encadré

Pendant deux ans, l'usage du cannabis médical va être suivi et expérimenté en France.

Pendant deux ans, l’usage du cannabis médical va être suivi et expérimenté en France.

En pratique, pour éviter tout ambiguïté avec un usage stupéfiant, le cannabis médical se distingue par le fait qu’on ne le fume pas. Ainsi, son administration a toujours lieu par voie orale. Entre autres, sous forme d’infusions, d’inhalations ou d’huiles que l’on met sous la langue. Ce qui a l’avantage de permettre des dosages plus précis. Les traitements peuvent aussi prendre la forme de fleurs séchées, contenant des concentrations variables en CBD et en THC. Sans les fumer, les patients font alors chauffer ces fleurs dans un vaporisateur. Ensuite, cet appareil permet d’inhaler les molécules actives, sans aucun dégagement toxique.

Une pratique de l’utilisation du cannabis médical assortie d’une autorisation

Comme la détention de cannabis reste illégale sur le territoire, les patients qui suivent ces traitements spécifiques doivent avoir sur eux une autorisation. Ce qui leur permet de transporter leurs médicaments. En parallèle, le suivi de ces malades a lieu lors de consultations classiques. Dans lesquelles on leur prescrit des médicaments contenant du cannabis médical. En général, ces contrôles se font tous les 28 jours. Ce sont des médecins de ville, spécialement formés, qui s’en chargent. Au total, entre 4.000 et 5.000 professionnels de santé volontaires devraient recevoir une formation adaptée. Celle-ci se fera à distance. Ensuite, ces professionnels pourront délivrer des ordonnances. Toutefois, elles s’accompagneront d’un dispositif sécurisé.

Des consultations complémentaires

Par ailleurs, des consultations plus longues et plus poussées sont aussi prévues dans cette expérimentation. Elles doivent se dérouler dans les centres de référence officiels, désignés par l’Agence du Médicament. Cela, au cours des premier, troisième, sixième, douzième et dix-huitième mois du traitement. Leur but est d’évaluer la tolérance et l’efficacité des médicaments employés. Pour l’instant, l’ANSM a précisé que les médicaments à base de cannabis ne sont produits que par des entreprises étrangères. En effet, actuellement, la législation française interdit de produire et d’exploiter la fleur de chanvre. Par conséquent, pour le moment, sans le vote d’une dérogation, toute filière d’exploitation en France reste impossible. En revanche, les médicaments prescrits peuvent s’obtenir normalement en pharmacie. Cependant, dans un premier temps, les patients devront souvent aller dans des pharmacies hospitalières. Celles-ci disposant de stocks limités, destinés à satisfaire les premières ordonnances.

Deux sujets à nettement différencier

Selon une récente estimation, si l’usage du cannabis médical devenait légal en France, environ 700.000 patients pourraient en bénéficier. D’emblée, il est important de préciser que l’expérience actuellement en cours est étrangère aux débats sur le cannabis récréatif. En effet, ce sont deux sujets très distincts. Pour preuve, d’après un sondage publié en avril 2019 par l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, l’OFDT, plus de 90 % des Français seraient favorables au cannabis médical. Alors qu’à peu près la moitié des sondés restait contre la légalisation globale du cannabis. Par ailleurs, le monde médical souhaite surveiller étroitement l’application médicale du cannabis. Comme cela se fait déjà pour la morphine ou la codéine. Cela, afin d’éviter tout détournement qui favoriserait des toxicomanies éventuelles.

Quelle future commercialisation pour le cannabis médical ?

Au cours des deux années prévues pour expérimenter le cannabis thérapeutique, les médicaments dont les patients se serviront seront gratuitement fournis par les grandes sociétés de ce secteur. Ainsi, les contribuable français ne paieront rien. Ce qui sera bénéfique pour les finances publiques. Cependant, certains députés regrettent déjà que toutes les entreprises productrices soient situées à l’étranger. En raison de la législation française actuelle. En effet, dans ces circonstances, cela interdit toute possibilité de future production hexagonale. De cette manière, au terme de cette période d’essai, ces entreprises spécialisées pourront commercialiser en exclusivité leurs produits dans tout l’Hexagone.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.


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