Malgré certaines avancées, le bilan de la COP26, après deux semaines de négociations à Glasgow, laisse un goût amer aux pays du Sud. En effet, le financement de 100 milliards de dollars par an qui leur avaient été promis via le Fonds d’Adaptation ne sera pas effectif avant 2023. Alors que pour certains, les conséquences du changement climatique s’annoncent déjà comme irréversibles. A l’inverse, les pays riches ressortent comme prioritaires dans les choix pour freiner le changement climatique.
Des engagements insuffisants
A ce jour, au terme de ces deux semaines de négociations à Glasgow, le bilan de la COP26 et de ses engagements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre demeurent insuffisants pour respecter l’Accord de Paris. A savoir, parvenir à contenir la hausse du réchauffement de la planète au maximum à 1,5°C. Malgré tout, quelques annonces encourageantes sont ressorties. Cependant, bien que les échanges de cette COP aient abordé la limitation des énergies fossiles, l’arrêt immédiat des investissements dans le charbon, le gaz ou le pétrole n’est toujours pas validé. De plus, aucun échéancier n’est apparu pour réguler l’exploitation de ces domaines particulièrement sensibles. Pourtant, cette COP26 a été la première à faire un lien direct entre la nécessité de protéger l’environnement et le respect de l’objectif de l’Accord de Paris.
Au bilan de la COP26 : appliquer une stratégie climatique européenne plus efficace
L’année prochaine, les mêmes pays se retrouveront en Egypte pour la COP27. A nouveau, pour appliquer une stratégie commune capable de développer une réelle solidarité climatique. En attendant, dans les prochains mois, la France sera bientôt la Présidente du Conseil de l’Union Européenne. Ce qui l’amènera à jouer un rôle prépondérant dans les décisions de l’Union pour limiter concrètement ses émissions de carbone. Ce sera alors pour l’Hexagone l’occasion de démontrer qu’elle s’engage véritablement dans des actions efficaces contre les énergies fossiles. Et que la France ne se limite pas à un greenwashing de surface. Une attitude qu’a récemment dénoncé le militant écologiste Yannick Jadot et Greenpeace France.
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