Automatisation du travail : vers un avenir meilleur ?
Une récente étude du cabinet McKinsey affirme que près de 375 millions d’employés pourraient être touchés dans le monde par les progrès cumulés de la robotique et de l’Intelligence Artificielle d’ici 2030.
Qu’elle soit exacte ou pas, surestimée ou au contraire sous-évaluée, cette projection montre que l’humain va assez rapidement cesser d’accomplir certaines tâches au profit de nouvelles, qui restent encore largement inconnues. À l’heure actuelle, il est difficile de prédire si ce futur proche est inquiétant ou au contraire enthousiasmant, mais il questionne forcément nos modèles de production et notre rapport au travail. L’analyse faite par McKinsey fait apparaître que l’automatisation touchera plus profondément les pays les plus développés. Réalisée à partir de l’activité de 45 pays, cette étude montre que les pays les plus riches seront plus concernés par cette future mutation parce que le coût du travail y est plus élevé. Sur une période évaluée entre 2016 et 2030, 400 à 800 millions de travailleurs pourraient être impactés par l’automatisation de leur poste. Cela pourrait constituer près de 30 % des heures travaillées dans le monde.