Aspects positifs : pour voir le coronavirus autrement

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Aspects positifs : relativiser la dépression ambiante

Alors que l’OMS a déclaré que le Covid-19 avait désormais atteint le stade d’une pandémie, présente simultanément sur plusieurs continents, on peut néanmoins voir des aspects positifs dans ce moment douloureux. Même si peu de voix aujourd’hui vont dans ce sens.



Une crise grave, mais…

Au milieu de toutes les peurs et angoisses actuelles, véhiculées quotidiennement par les médias, oser dire que le coronavirus comporte des aspects positifs n’est pas simple. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’on connaisse, heure après heure, l’évolution inquiétante de la maladie. Et le nombre de décès qu’elle provoque, en Europe et aux Etats-Unis. Assurément, c’est crise sanitaire est grave. Pourtant, elle se présente mieux que d’autres épisodes dramatiques, qui ont précédemment affecté les populations. Plus que jamais, il est important de le rappeler.

Une origine connue

Tout d’abord, l‘origine de ce nouveau virus est connue. C’est un atout majeur, à ranger dans les aspects positifs. Surtout quand on se souvient du sida. Celui-ci, en 81, avait nécessité deux ans avant qu’on sache identifier le VIH. Ainsi, avec le coronavirus, seulement 10 jours ont suffi pour le définir. Ce, après les premiers cas sévères, identifiés en Chine, en décembre 2019. De fait, on sait aujourd’hui qu’il appartient à la même famille que le SRAS. De plus, on sait aussi que le SARs-CoV-2, son nom, proche du coronavirus de la chauve-souris, mute rarement. Par ailleurs, on sait très bien le détecter. Ce, grâce à un test simple, applicable à chacun : le RT-CPCR. Enfin, on sait maintenant qu’il a déjà commencé à décliner en Chine. De fait, le nombre de cas diagnostiqués chaque jour dans ce pays, le plus touché, est en baisse, depuis plusieurs semaines.

Une majorité de cas bénins

un médecin souriant pour illustrer l'existence de plusieurs aspects positifs du coronavirus

Désormais, les gels hydro-alcooliques ont des pris réglementés par décret.

En terme de dangerosité, il faut rappeler que cette maladie est bénigne dans plus de 80 % des cas. Ce n’est que dans un pourcentage de 14 % qu’elle risque de causer une pneumonie sévère. Un ratio qui reste important, mais qui devrait malgré tout atténuer la crainte que le Covid-19 engendre. En fait, on estime que virus n’est réellement mortel que dans 1 % des cas. Ce pourcentage restant d’ailleurs encore à préciser. Bien sûr, beaucoup diront que ce chiffre est encore trop élevé. Mais, comparativement à d’autres épidémies connues, comme le terrible virus Ebola, il faut rappeler que beaucoup de malades du coronavirus guérissent. Cela fait partie des aspects positifs. De fait, on a calculé qu’aujourd’hui les guérisons étaient treize fois plus nombreuses que les décès. Et ce ratio est encore en train de s’améliorer, car on apprend chaque jour à mieux connaître ce virus.

Une partie de la population épargnée

Parmi les autres aspects positifs, dont on peut se réjouir, le Covid-19 épargne quasi totalement les enfants. De plus, lorsqu’on étudie les cas qui ont touché des jeunes de moins de 20 ans, on observe une contamination de l’ordre 3 %. Et par rapport aux personnes de moins de 40 ans, la mortalité constatée n’est que de 0,2 %. De quoi tempérer les scénarios les plus alarmistes, qu’on entend énormément en ce moment. Enfin, le monde scientifique sait que des prototypes de vaccins existent déjà.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.