Depuis l’année dernière, les arnaques à la SCPI, sont des escroqueries basées sur des placements fictifs de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI). Elles sont en nette augmentation. Ces pratiques ruinent parfois leurs victimes, abusées par des spécialistes de ce type de manipulations.
Des techniques de fraude bien rodées
En ce moment, des plaintes concernant des placements fictifs, qui se révèlent être des fraudes caractérisées, sont déposées par de nombreux investisseurs abusés. De plus en plus souvent, ces « clients » malheureux dénoncent des escroqueries auprès de l’Autorité des Marchés Financiers. Généralement, ces fraudes concernent des placements en SCPI. Les vrais courtiers en SCPI déplorent ces placements fictifs. Ces abus font parfois de très gros dégâts financiers, à cause d’habiles manoeuvres pratiquées par les fraudeurs. Généralement, elles consistent à usurper l’identité de vrais cabinets de placements, puis à copier des documents juridiques existants. Ensuite, ces techniques permettent aux escrocs de produire de faux certificats de propriété de parts de SCPI, d’apparence crédible.
Arnaques à la SCPI : des sommes parfois très importantes
Après avoir utilisé de fausses adresses mail, qui copient celles de véritables courtiers, de faux conseillers proposent par téléphone à leurs prospects crédules des placements faits en SCPI. Centrée sur un contact téléphonique très maîtrisé, l’escroquerie permet d’abord de faire remplir au prospect un formulaire. Un prospect ensuite rappelé. Cela établit un rapport de confiance. Par la suite, certaines victimes de ses manœuvres, à force d’argumentations, acceptent de faire des virements dont les montants peuvent être très élevés. Dans une fourchette allant de 30.000 à 300.000 euros ! Malheureusement, ces placements fictifs représentent parfois les économies de toute une vie. Or ces dépôts qui ne correspondent à rien, une fois réalisés, ne sont le plus souvent jamais retrouvés. Ce, malgré les plaintes déposées.
La prudence, une parade essentielle
Pour ne pas investir dans ces fausses SCPI, il suffit généralement de ne pas agir avec précipitation. La règle d’or étant de toujours vérifier au préalable l’identité de son interlocuteur. Qu’il prétende être conseiller ou courtier. De plus, vérifier l’existence réelle de l’entreprise qui vous contacte permet d’éviter les mauvaises surprises. Pour cela, il suffit de vérifier sur le REGAFI, le Registre des Agents Financiers, ou l’ORIAS, le Registre Unique des Intermédiaires en Assurance Banque et Finance. Par ailleurs, on peut aussi utiliser l’application AMF Protect Epargne, ou son site Internet dédié. Ces outils permettent d’accéder à une liste noire des plateformes interdites. Celle-ci est périodiquement remise à jour par l’Autorité des Marchés Financiers.
Des précautions élémentaires pour éviter les arnaques à la SCPI
Toutefois, il ne faut pas oublier que de faux sites peuvent se créer de manière très rapide. Néanmoins, l’ensemble de ces précautions élémentaires évitent déjà les fraudes les plus grossières. En cas de démarchage téléphonique, pensez toujours à effectuer un contre-appel. Cela, en demandant à reparler à la personne que l’on vient d’avoir en ligne. Enfin, les opérations bancaires à faire en dehors de la France sont à éviter.
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