A partir du lundi 4 octobre, les départements où le taux d’incidence est inférieur à 50 cas pour 100.000 habitants pourront appliquer l’abandon du masque obligatoire pour les enfants, dans leurs écoles primaires. Cependant, les départements dont le taux d’incidence reste supérieur devront maintenir cette protection sanitaire.
Une large proportion de départements
Comme on le supposait, ce mercredi, Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement, a annoncé l’abandon du masque obligatoire dans certaines écoles primaires. Cependant, cet assouplissement ne concernera pas les départements où le virus circule encore de façon excessive. A l’inverse, dans les établissements « stabilisés », un protocole scolaire dit de « Niveau 1 » s’appliquera. Par ailleurs, dans ces mêmes départements, la jauge de fréquentation de certains lieux accueillant du public se lèvera. En pratique, cet assouplissement concernera surtout le secteur culturel. Entre autres, les salles de concerts où les spectateurs sont debout. De même que les discothèques.
Un des effets positifs de la vaccination : l’abandon du masque obligatoire
Désormais , d’après les derniers chiffres officiels, quarante-et-un départements sur cent-un sont en dessous du taux d’incidence de 50 cas pour 100.000 habitants. Principalement, en raison de la progression dans le pays de la couverture vaccinale. Dans les régions où l’on constate un taux d’incidence satisfaisant, il faut citer l’Occitanie. Dans laquelle l’Aveyron, le Gers, le Tarn et la Lozère obtiennent de très bons résultats. En effet, ces quatre départements, parmi les treize de cette région, affichent des taux bas. En revanche, 9 départements présentent encore des taux trop importants pour appliquer cette mesure. Il s’agit de l’Ariège, l’Aude, le Gard, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, le Lot, le Tarn-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales et l’Hérault. Cependant, d’ici une semaine, parce qu’ils s’approchent aujourd’hui du seuil requis, le Lot, le Tarn-et-Garonne et la Haute-Garonne devraient vite rejoindre cette liste.
Maintien du pass sanitaire
Alors que la baisse de l’épidémie de Covid est en train de se consolider sur le territoire, pour le moment, le pass sanitaire reste obligatoire dans tout l’Hexagone. En effet, comme l’a dit Gabriel Attal, ce document a été « […] un outil très efficace pour maintenir ouverts des lieux qui auraient dû être refermés si le pass sanitaire n’avait pas existé […]. » Par conséquent, les règles qui encadrent son usage restent identiques. Néanmoins, le 13 octobre, le Conseil des ministres étudiera l’éventuelle prolongation du pass sanitaire. Cela, en tenant compte de tous les taux d’incidence des différents départements et du pourcentage de citoyens vaccinés.