À Marseille, il y a des choses qu’on croit immuables. La Bonne Mère, perchée tout en haut de Notre-Dame de la Garde, en fait partie. Pourtant, cette année, la statue monumentale a perdu sa couronne – mais pas pour longtemps ! Après plus de 150 ans sans bouger, la couronne a été descendue pour une restauration complète. Les Marseillais ont pu la voir de près, avant qu’elle ne parte chez des artisans pour retrouver tout son éclat. Bientôt, elle sera remise en place, dans une opération qui promet d’être spectaculaire. Voici ce qu’il faut retenir de cette aventure hors du commun.

Une Statue Monumentale Au Cœur De Marseille

L’Origine De La Bonne Mère

Au sommet de la colline de la Garde, tout le monde à Marseille a déjà levé les yeux vers la statue dorée de la Vierge à l’Enfant. Installée en 1867, elle a été conçue par Eugène-Louis Lequesne pour surplomber la ville et protéger ses habitants. Cette grande Dame, qui culmine avec la basilique à plus de 150 mètres au-dessus de la mer, a vu passer toutes les générations marseillaises. D’ailleurs, ce surnom de « Bonne Mère », personne n’a besoin d’expliquer d’où il vient – on l’entend partout, comme une évidence.

Un Symbole Chéri Par Les Marseillais

Pour les Marseillais, la statue n’est pas qu’un repère dans le paysage, elle rythme la vie locale :

  • Elle rassure, que l’on soit pêcheur, étudiant ou vacancier.
  • C’est le lieu qu’on évoque en premier quand on est loin de la ville.
  • Elle accompagne les grandes étapes : messes, victoires de l’OM, ou juste un dimanche en famille.
    On sent un véritable attachement populaire, presque familial, à cette présence silencieuse, immobile, mais si marquante.

Visibilité Et Rayonnement Sur La Ville

On la voit de partout, de l’autoroute en arrivant du nord, du Vieux-Port, des plages du Prado. De jour, elle brille sous le soleil ; la nuit, ses projecteurs la rendent repérable même à des kilomètres. Ce n’est pas seulement un monument religieux :

  • C’est un point d’orientation pour les promeneurs et les marins.
  • Un repère qui rassure par mauvais temps ou en période de fête.
  • Son doré illumine littéralement l’horizon marseillais.

Honnêtement, même ceux qui ne mettent jamais les pieds à l’église lèvent parfois les yeux vers la Bonne Mère, juste pour se sentir chez eux.

La Couronne De La Bonne Mère : Un Chef-D’Œuvre D’Artisanat

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un objet aussi impressionnant que la couronne de la Bonne Mère. À elle seule, elle pèse dans les 150 kilos et mesure près d’1,50 mètre de diamètre. Elle a été conçue en 1867 par Eugène-Louis Lequesne, un artiste qui, franchement, ne faisait rien à moitié. Couronnée de 12 fleurons et finement décorée, l’œuvre a traversé les décennies sans jamais vraiment bouger de sa place, tout au sommet de la statue. Avec ses détails ciselés et sa dorure éclatante, elle incarne tout le génie artisanal du XIXe siècle.

  • Fabrication en cuivre et technique de galvanoplastie
  • Ornements raffinés et symboliques
  • Jamais déposée durant plus de 150 ans

La Première Dépose Depuis 150 Ans

Et puis un jour, il a fallu la descendre. Pas par simple caprice, mais parce que la couronne commençait à souffrir du temps, de la rouille et des coups de foudre. C’était début août : la toute première fois en cent cinquante ans que la couronne quittait la tête de la Vierge. Certains disaient que c’était émouvant, d’autres étaient juste contents de la voir de près à la basilique. L’opération, menée par une équipe de restaurateurs et de chaudronniers locaux, a permis d’exposer la couronne pendant quelques jours – une vraie curiosité, il faut bien l’avouer.

Points marquants à retenir :

  1. Inspections minutieuses révélant de graves dégâts (fissures, corrosion)
  2. Exposition temporaire pour le public, une occasion unique
  3. Dépose réalisée en grande partie par hélicoptère, pour éviter tout risque

Rôle Protecteur Et Paratonnerre

Peut-être qu’on n’y pense jamais, mais la couronne n’est pas juste un bijou géant. Elle protège, aussi. Essentielle pour le sanctuaire, la couronne sert de paratonnerre : elle canalise les coups de foudre, histoire de limiter les dégâts sur la statue et la basilique. C’est d’ailleurs ce rôle qui a accéléré sa détérioration. Des éléments ont été fissurés voire éclatés sous la violence des orages successifs.

Ses fonctions principales aujourd’hui :

  • Dissiper la foudre en toute sécurité
  • Protéger la Vierge et les visiteurs
  • Assurer l’intégrité du monument, tout en gardant sa beauté

Ce chantier prouve bien qu’en plus d’être belle, la couronne est indispensable. Sa rénovation, ce n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est aussi une vraie mesure de sécurité pour Notre-Dame de la Garde et ceux qui y viennent tous les jours.

Les Étapes Spectaculaires De La Restauration De La Statue Monumentale

Restaurer la Bonne Mère, ça n’arrive pas tous les jours. Cette fois, c’est bien plus qu’un simple ravalement de façade. La remise en état de la statue et de sa couronne, perchées sur la basilique Notre-Dame de la Garde, s’est déroulée en plusieurs phases hors du commun. Voyons chaque étape clé qui a marqué ce chantier exceptionnel.

Dépose De La Couronne Par Hélicoptère

On n’enlève pas une couronne vieille de 150 ans comme on décroche un tableau. Là, tout s’est joué dans les airs. Pour la première fois depuis son installation, la couronne de la Bonne Mère a été descendue à l’aide d’un hélicoptère, sous les yeux ébahis des Marseillais.

Voici comment cela s’est passé :

  • Mise en sécurité du site et évacuation du quartier par précaution ;
  • Harnachement de la couronne (150 kilos, ça ne rigole pas) ;
  • Héliportage assuré par une équipe spécialisée, avec le Super Puma de SAF Hélicoptères ;
  • Manœuvre millimétrée pour déposer la couronne sur le parvis de la basilique, devant un public médusé.

C’est un peu comme voir tomber un morceau de la ville… sauf qu’ici, on savait qu’elle reviendrait rutilante après passage en atelier.

Nettoyage Précis Et Traitement Anti-Corrosion

Une fois la couronne descendue, direction les ateliers spécialisés d’Aix-en-Provence. Là, surprise : le cuivre a souffert, la foudre n’a pas fait de cadeau et certaines parties sont fissurées. L’équipe de chaudronniers prend donc la suite.

Leur travail :

  • Démonter la couronne en plusieurs parties pour accéder à tous les recoins ;
  • Éliminer rouille et saletés accumulées depuis des décennies ;
  • Appliquer une peinture spéciale anti-corrosion aussi vite que possible, pour ne pas laisser le métal nu s’oxyder à nouveau (ça, la ville de Cannes l’a bien compris pour ses plages !) ;
  • Réparer chaque fleur et chaque détail abîmé par le temps et les éléments.

C’est un travail patient, presque chirurgical, surtout quand on sait que la couronne fait aussi office de paratonnerre.

Application De 30 000 Feuilles D’Or

La touche finale, c’est la dorure. Pas question d’y aller à grands coups de pinceau : c’est une opération longue et précise. Les artisans dorent la couronne à la feuille, comme au XIXe siècle. Pas moins de 30 000 feuilles d’or sont appliquées une à une, à la main.

Le processus :

  1. Préparer la surface avec un apprêt spécifique ;
  2. Poser chaque feuille d’or délicatement avec pinceaux et outils de doreur ;
  3. Protéger la dorure contre l’humidité et la pollution pour qu’elle brille longtemps ;
  4. Vérification minutieuse pour garantir qu’aucune partie n’a été oubliée.

Cette étape attire aussi les curieux, car tout le monde peut venir admirer le travail à la basilique pendant certaines journées portes ouvertes. Le résultat, c’est une couronne éclatante qui retrouvera bientôt sa place sur la Bonne Mère, prête à veiller sur Marseille pour longtemps.

L’Implication Collective Autour De La Statue Monumentale

Mobilisation Des Marseillais Pour Le Financement

Cette restauration, tout le monde à Marseille s’en est senti un peu responsable. La collecte de dons a touché des milliers d’habitants qui ont voulu participer au retour éclatant de la Bonne Mère. Ce n’est pas juste une histoire de patrimoine, c’est devenu une affaire de quartier, de famille, presque de tradition. Il y a ceux qui donnaient en ligne, ceux qui déplaçaient leur petite pièce glissée dans une urne à la basilique, ceux qui motivaient leur entourage à faire pareil. Sans la mobilisation populaire, impossible de réunir la somme qu’il fallait.

Quelques formes de participation des Marseillais :

  • Petites contributions individuelles et collectes dans les commerces du centre-ville
  • Organisation de tombolas ou de ventes aux enchères dédiées
  • Mise en ligne de campagnes de financement participatif, relayées sur les réseaux sociaux

Soutien Des Institutions Et Entreprises Locales

Les grandes institutions marseillaises ne sont pas restées en retrait. L’Olympique de Marseille, la mairie, plusieurs fondations et entreprises régionales ont mis la main à la poche. Ce large engagement montre bien que la Bonne Mère est un symbole qui va bien au-delà du religieux ou du simple décor : elle appartient à la ville tout entière. Les entreprises se sont associées non seulement par esprit de mécénat, mais aussi pour participer à ce moment collectif, à la fois rare et fédérateur.

Liste de soutiens remarqués :

  • L’Olympique de Marseille, fidèle au rendez-vous dès le lancement
  • Entreprises de BTP locales, qui ont parfois offert leur savoir-faire
  • Artisans et ateliers spécialisés, très investis dans la rénovation

Une Rénovation Devenue Un Événement Populaire

Dès l’annonce du chantier, on n’a pas juste vu des grues et des échafaudages ; on a vu les gens venir jeter un œil, poser des questions, raconter leur souvenir de la Bonne Mère. Il y a eu des visites guidées, des expositions, des ateliers pour les enfants. Chaque étape – que ce soit la descente de la couronne ou la pose des feuilles d’or – a attiré une foule curieuse et fière d’assister à « l’histoire en train de se faire ».

Les moments qui ont marqué l’esprit des Marseillais :

  • La dépose spectaculaire de la couronne sous les yeux du public
  • Les ateliers permettant d’observer l’application de la dorure
  • L’organisation de rencontres et débats autour du patrimoine local

On sent bien ici que l’attachement à la Bonne Mère, ce n’est pas que de la nostalgie : c’est du vivant, du partagé, quelque chose que chacun vit concrètement.

Des Améliorations Modernes Pour Une Statue Monumentale Sécurisée

Les rénovations récentes de la Bonne Mère ne se résument pas à un simple coup de neuf sur sa dorure. En fait, il y a eu une vraie réflexion pour que la statue soit plus résistante et sécurisée face aux défis d’aujourd’hui. Je vais détailler les principales nouveautés qui protègent la couronne et la statue, pour qu’elles brillent encore longtemps au-dessus de Marseille.

Renforcement Des Structures De La Couronne

Avant de remonter la couronne, les artisans ont passé en revue toute la structure. On ne parle pas seulement de briller à nouveau : la couronne devait aussi pouvoir tenir face aux tempêtes, au vent violent et au poids des années.

  • Des soudures ont été refaites ou renforcées, là où le métal montrait des signes de faiblesse.
  • Des pièces abîmées ont été remplacées, notamment les parties internes peu visibles mais essentielles.
  • Des fixations plus modernes, donc moins vulnérables, ont été utilisées pour maintenir la couronne sur la tête de la statue.

Nouvelle Protection Contre La Foudre

La basilique, perchée au point culminant de Marseille, attire assez logiquement la foudre. La vieille couronne servait déjà de paratonnerre, mais il était temps de revoir le système.

  • Un nouveau conducteur a été ajouté directement sur la couronne.
  • Le circuit de mise à la terre a été refait pour éviter tout risque d’incendie ou de dommage aux équipements de la basilique.
  • L’ensemble peut maintenant supporter des impacts bien plus importants qu’avant.

Ajout De Systèmes Pour L’Identification Aérienne

Le monde a changé : aujourd’hui, entre les hélicoptères, drones et avions qui survolent Marseille, il fallait aider les appareils à repérer facilement la statue (et donc éviter tout accident).

Voici ce qu’ils ont installé :

  • Des réflecteurs sont placés discrètement sur la couronne, visibles en journée comme en soirée.
  • Des lampes LED à faible consommation, activées la nuit en cas de brouillard ou d’événements exceptionnels.
  • Un dispositif d’identification radio compatible avec les appareils professionnels lors des opérations de maintenance.

En résumé, la Bonne Mère n’a jamais été aussi prête à affronter le futur. Sa couronne n’est plus seulement belle : elle est armée pour défier les éléments, sécuriser les visiteurs… et dialoguer avec le ciel moderne de Marseille.

Le Retour Triomphal De La Couronne Sur La Statue Monumentale

Couronne dorée hissée sur statue de la Bonne Mère Marseille

Héliportage : Un Spectacle Inédit Pour Le Public

Le suspense s’installe dès l’aube. Ce 17 octobre, les rues autour de Notre-Dame de la Garde se vident, les curieux s’accrochent aux grilles, téléphones à la main. Un énorme hélicoptère Super Puma apparaît enfin au-dessus de la colline, transportant fièrement la couronne toute redorée. L’engin se stabilise au-dessus de la statue, la tension grimpe d’un cran. Pendant quelques minutes, le quartier retient son souffle :

  • Le pilote ajuste la position malgré le vent, avec une précision quasi chirurgicale.
  • L’équipe au sol donne les derniers signaux, tout le monde est à l’affût du moindre imprévu.
  • D’un geste lent, la couronne est déposée sur la tête de la Bonne Mère, sous les applaudissements et les cris de joie.

Un moment suspendu, un souvenir à raconter encore et encore.

Restauration Visible Et Pédagogique À La Basilique

Les jours qui précèdent l’héliportage, la couronne n’a pas été cachée dans un atelier secret. Non, elle s’est offerte aux regards de tous, exposée au cœur de la basilique. Petits et grands s’en approchaient, certains pour une photo, d’autres pour suivre de près le travail intense des artisans doreurs. Vous pouviez voir :

  • Les dernières touches de dorure minutieuses, appliquées feuille d’or après feuille d’or.
  • Des explications transparentes sur la méthode et l’histoire de chaque réparation.
  • Un véritable partage avec les visiteurs, qui repartent en connaissant un peu plus ce symbole marseillais.

Ce contact inédit a créé des files d’attente mais aussi des souvenirs précieux, surtout pour les enfants émerveillés.

Calendrier Et Organisation Des Journées Décisives

L’organisation n’a pas laissé place à l’improvisation. Chaque étape était millimétrée :

  1. Sortie de l’atelier d’Aix-en-Provence, inspection finale.
  2. Exposition à la basilique quelques jours pour le public.
  3. Répétitions techniques avec la société d’héliportage, analyse météo.
  4. Héliportage très tôt le matin, pour profiter des vents plus calmes.
  5. Fermeture partielle du quartier, sécurité obligatoire pour tous.

Le retour de la couronne, c’est aussi tout ça : une organisation presque militaire, mais au service d’une émotion partagée.

Au final, la Bonne Mère retrouve sa couronne dans un mélange d’effort, de joie et de fascination collective. Et Marseille, ce matin-là, se sera réveillée la tête dans les nuages, les yeux rivés sur son symbole ressuscité.

Les Enjeux Spécifiques De La Conservation D’Une Statue Monumentale Exposée

Statue dorée restaurée sur la basilique à Marseille

Quand on parle de la Bonne Mère perchée sur Notre-Dame de la Garde, la première chose à garder en tête, c’est qu’elle n’a franchement pas une vie facile. Entre mistral, soleil marseillais, embruns et pollution urbaine, la pauvre statue encaisse tout.

Effets Des Éléments Sur Les Matériaux

Chaque saison apporte son lot de galères pour une statue exposée :

  • Le vent et les embruns salins abîment les dorures et fragilisent la structure en métal.
  • La pluie et l’humidité s’infiltrent, ce qui crée des points de corrosion invisibles au début, désastreux à la longue.
  • Le soleil tape dur presque toute l’année, ce qui fait craquer les couches extérieures et ternit la gold touch.

Chez la Bonne Mère, chaque marque de temps force à revoir la protection, sinon tout s’use beaucoup plus vite que prévu. Même le Louvre-Lens doit entretenir régulièrement ses œuvres exposées, alors imaginez en plein air ! Grande Galerie à Lens

Importance d’une Dorure Durable

On s’imagine que la dorure, c’est juste pour que ça brille. Mais en vrai, elle protège :

  • L’or repousse l’oxydation et évite la rouille sur le métal sous la couche dorée.
  • Un recouvrement solide, bien soigné, peut tenir trente à cinquante ans.
  • Dès qu’on repère une tache terne ou une écaille, il faut agir très vite : le métal nu ne pardonne pas.

Pour la Bonne Mère, ils ont justement opté pour plus de 30 000 feuilles d’or, posées à la main, ce qui ne se voit qu’une fois tout le chantier terminé. Le geste du doreur, c’est presque de la chirurgie.

Adaptation Aux Contraintes Urbaines Et Maritimes

Ce n’est pas seulement la météo qu’il faut surveiller :

  • La pollution des voitures accélère le noircissement.
  • Les vols d’oiseaux amènent leur lot de saleté sur la tête de la statue… et sa couronne toute neuve.
  • Les vibrations de la ville (trafic, foules, évents sportifs) jouent sur la structure.

Bref, garder une statue aussi emblématique debout et éclatante, ce n’est jamais gagné. Tant de petits gestes et de surveillances, année après année : voilà ce qui explique ces chantiers hors-normes. Franchement, à Marseille, la conservation de la Bonne Mère, c’est devenu presque un sport collectif, au même titre que le foot ou la pétanque.

Conclusion

Voilà, la Bonne Mère va bientôt retrouver sa couronne, et franchement, c’est tout Marseille qui attend ce moment. On a vu la statue cachée sous sa bâche, la couronne descendue en hélico, les artisans à l’œuvre… C’était un vrai feuilleton, suivi par les habitants comme par les touristes. Ce chantier, c’est plus qu’une histoire de dorure ou de restauration : c’est un bout de la vie marseillaise, un symbole qui parle à tout le monde ici. Quand la couronne brillera à nouveau au sommet de la basilique, ce sera un peu comme si la ville retrouvait un morceau d’elle-même. On pourra lever les yeux, sourire, et se dire que la Bonne Mère veille encore, dorée comme au premier jour. Rendez-vous le 17 octobre pour ce retour en haut, et, qui sait, peut-être un petit selfie pour marquer le coup.