Grâce à l’argument d’une très faible empreinte carbone, le retour des dirigeables dans le tourisme pourrait arriver plus tôt qu’on ne l’imagine. Alors qu’on aurait pu les croire, à tort, relégués dans les pages des livres d’histoire ou de science-fiction.
Une exploitation commerciale qui se précise
Contrairement à ce que pourrait penser les incrédules, le retour des dirigeables dans le tourisme reste tout à fait possible. D’ailleurs, plusieurs sociétés spécialisées y songent déjà. Ainsi, en 2025, le fabricant d’aéronefs Hybrid Air Vehicles projette de lancer une version touristique de son zeppelin Airlander 10. D’une capacité de cent places. Par ailleurs, un autre modèle de ce zeppelin pourrait sortir en 2030. Cette fois, en version totalement électrique. En France, les capacités de transport des aéronefs intéressent également le secteur du fret. Par exemple, avec le dirigeable stratosphérique autonome Stratobus. A mi-chemin entre le satellite et le drone. C’est aussi le cas d’un autre zeppelin, conçu sur notre territoire. Le CA60T de Flying Whales. Cet aéronef cargo est prévu pour transporter jusqu’à 60 tonnes de charge. Bientôt, cette sorte de paquebot aérien de 150 mètres de long pourrait aussi être mis en service.
le retour des dirigeables offre des avantages certains
Pour le tourisme, ces appareils ont à la fois des avantages, mais aussi quelques légers inconvénients. D’abord, ils sont moins rapides que les avions, et ils doivent se limiter à des trajets relativement courts. En revanche, ils peuvent très bien assurer des voyages de loisirs vers des destinations européennes. Donc, aller par exemple en Angleterre, en Espagne, en Italie, en Irlande, ou dans les pays scandinaves. De plus, en proposant un grand confort. Si l’on en croit les luxueuses brochures publicitaires qui vantent leurs atouts. Enfin, dès qu’ils auront démontré leur totale sécurité, ils polluent beaucoup moins que les avions. En moyenne, avec 90 % de moins d’émissions de gaz à effet de serre. Ce qui leur fait indéniablement marquer des points, en matière de protection de l’environnement.
Les dirigeables : un moyen de transport séduisant ?
Concernant les risques que ces aéronefs pourraient faire courir à leurs passagers, l’hydrogène que l’ont utilisait jadis dans les anciens zeppelins a été remplacé par de l’hélium. Un gaz noble et inerte, difficilement inflammable. Donc, beaucoup plus sûr. Par conséquent, une catastrophe comme celle du Hindenburg, en 1937, de sinistre mémoire, est devenue impossible aujourd’hui. Fort de cette caractéristique rassurante, le retour des dirigeables dans le tourisme pourrait survenir rapidement. En proposant une autre façon attirante de voyager, comparativement à l’avion. Par ailleurs, ce mode de transport a également des avantages évidents par rapport aux bateaux, ces derniers polluant beaucoup plus. Enfin, un dirigeable est capable d’avancer dans les airs à environ 100 kilomètres/heure. Maintenant, reste à savoir quels tarifs les constructeurs d’aéronefs proposeront.
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