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Réseau électrique : des mesures pour garantir l’approvisionnement

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Réseau électrique : aucun black-out à craindre. Dès les premiers signes de l’épidémie de coronavirus, l’ensemble du réseau électrique français s’est donné les moyens de fournir le pays en courant sans la moindre coupure. Et cela, pendant plusieurs mois.

Des agents préparés à toute éventualité

Etant donné ses responsabilités essentielles, EDF a prévu l’aggravation éventuelle de l’épidémie actuelle de coronavirus. Ainsi, ses services comportent 300 agents, déployés sur cinq sites. En permanence, ils sont tous prêts à intervenir, sur notre réseau électrique. Y compris en employant les grands moyens. Aves des camions tout-terrain, des barges ou des hélicoptères. S’il le fallait. De plus, tous ces agents spécialisés s’entraînent toute l’année. Pour maintenir et optimiser leurs compétences. En 2017, après le passage du cyclone Irma, à Saint-Martin, ils ont démontré leurs excellentes capacités réactives. Si besoin, ils sauront donc faire face à toute évolution possible de la crise sanitaire en cours.

Une politique de sécurité très encadrée

Pour continuer de fournir de l’électricité à tous les sites clés, Enedis applique une politique de sécurité très encadrée. Ce, en accord avec les préfectures. Ainsi, le distributeur veille à privilégier le réseau électrique des hôpitaux, ainsi que des maisons de retraite. Pour cela, il est capable d’intervenir rapidement sur leurs groupes électrogènes, si nécessaire. De plus, Enedis surveille aussi particulièrement les gymnases. Car ces lieux peuvent être amenés à accueillir un public important, en situation de crise. Pa conséquent, Enedis a scrupuleusement repéré les endroits les plus sensibles, afin de les sécuriser. Par exemple, la filiale d’EDF peut intervenir très vite sur les groupes électrogènes des hôpitaux. Au cas où une panne surviendrait.

Une consommation en baisse

Le réseau électrique français tiendra, même en cas d’évolution dramatique de la crise sanitaire actuelle

Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre, une surconsommation d’électricité n’a pas eu lieu dans les foyers, suite à la mise en place du confinement à domicile. En fait, c’est même l’inverse. Par conséquent, l’épidémie de coronavirus n’a pas créé d’emballement sur le réseau électrique. Factuellement, le 16 mars, la consommation enregistrée d’électricité a chuté d’environ 10 %. Comparativement au lundi précédent. Le Réseau de Transport d’Electricité a expliqué cette baisse par un net ralentissement de l’activité sociale. Celui-ci étant notamment causé par la fermeture imposée des bars et des restaurants. Ensuite, le 17 mars, cette décrue de la consommation électrique s’est encore accentuée. En effet, à cette date, de nombreuses usines ont suspendu leur activité.

Une ressource humaine rassurante : FIRE

En conclusion, le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), EDF et Enedis affirment que la pandémie n’aura « […] aucun impact sur le réseau électrique ». Cela, même en cas d’imprévus majeurs. Comme par exemple une catastrophe atmosphérique, qui pourrait détruire une partie des infrastructures du réseau existant. En effet, pour cela, Enedis conserve toujours une ultime ressource : sa Force d’Intervention Rapide d’Electricité, baptisée FIRE. En dernier recours, cette unité d’élite est particulièrement efficace.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.