Remontée de la production de CO2 : l’effet pervers du recul progressif du diesel.
En 2017, la quantité de CO2 émise en France par les voitures neuves a augmenté, alors que celle-ci baissait de façon régulière depuis 1995, soit depuis 22 ans.
L’année dernière, la moyenne enregistrée de dioxyde de carbone rejeté a été de 111 grammes, émis par kilomètre et par véhicule. En 2016, cette moyenne n’était que de 110 grammes. L’augmentation des émissions de CO2 en 2017 s’explique par l’augmentation du nombre des immatriculations des véhicules neufs à essence. En effet, ces voitures émettent moins de particules fines, mais par contre elles produisent plus de CO2. Cette hausse, observée par les associations écologistes, est l’une des conséquences néfastes de la mutation progressive du marché automobile, qui se détourne désormais des véhicules à moteurs diesel. La solution pour réduire à la fois les émissions de CO2 et celles de particules fines serait un abandon radical des moteurs thermiques, au profit d’autres types de technologie, comme celle du moteur à hydrogène. Une mutation possible, mais qui ne pourra se faire que lentement.