Réduction des trottinettes : un marché qui se clarifie
Annoncée depuis plus un mois, la réduction des trottinettes électriques en libre-service dans la Capitale devient une réalité. De fait, les douze opérateurs encore opérationnels il y a peu de temps ont beaucoup réduit. A ce jour, ils ne sont plus que cinq.
Un premier dégraissage
Cette réduction des trottinettes électriques, causée par le départ de plusieurs opérateurs, confirme l’annonce qu’Anne Hidalgo avait faite en juin dernier. Lors d’une conférence de presse, la maire de Paris avait déclaré que, s’appuyant sur la loi mobilité, un appel d’offre serait bientôt lancé dans la Capitale. A terme, son but sera de limiter encore plus le nombre des sociétés loueuses. Le récent abandon de sept opérateurs, dans ce secteur très concurrentiel, confirme les propos d’Anne Hidalgo.
Toujours en activité
L’opérateur américain Lime, premier à s’être déployé à Paris, propose encore plusieurs centaines de trottinettes électriques dans la Capitale. De même, Bird, placé juste derrière Lime en terme d’ancienneté, continue d’offrir ses services. Toutefois, ses trottinettes devront se battre avec une concurrence qui pratique des tarifs nettement plus bas. La startup Dott est aussi l’une des survivantes de l’évolution de ce marché. Dans Paris, on trouve toujours plusieurs centaines de ses deux roues électriques. Pareil pour Circ, qui avait commencé sous le nom de Flash. Elle fait également partie des sociétés restantes. Enfin Jump, lancée par Uber, continue de fournir ses trottinettes d’un rouge bien visible dans les rues parisiennes. Toutefois, à ce jour, elle semble plutôt cibler la location de vélos que de trottinettes.
Réduction des trottinettes : les arrêts constatés
Le suédois VOI avait surgi en France en février 2019. Aujourd’hui, il est devenu totalement inactif dans les rues parisiennes. Idem pour la société Bolt, anciennement nommée Txfy, qui occupait la troisième place des opérateurs de trottinettes. Elle était à la tête d’une flotte de plus d’un millier de véhicules en location. Egalement présente dans les VTC, elle a cessé son activité. En revanche, ses taxis sont toujours utilisables. Parmi les disparus, l’Allemand Wind a abandonné la Capitale début juin. A ce jour, sa flotte est absente de la Capitale. Par ailleurs, déjà peu présente sur le terrain, la société Tier, peut-être la plus discrète des douze opérateurs initiaux, a aussi disparu. Enfin, UFO, une société espagnole, avait choisi un nom prédestiné pour s’envoler puis disparaître. De toute façon, elle proposait peu de véhicules à Paris. Aujourd’hui, elle a interrompu son activité.
Les exploitations réduites
Les opérateurs de trottinettes électriques parisiens ne sont plus que cinq aujourd’hui.
Deux sociétés existent encore, mais de façon assez discrète. Il s’agit de Hive, dont l’offre est aujourd’hui peu fournie, et de B Mobility, qui profitait de l’aura du coureur Usain Bolt. II semblerait que cette dernière arrivée sur le marché soit en train de se replier définitivement.
Une prochaine réglementation
Dans peu de temps, le Gouvernement devrait décider d’une réglementation nationale concernant les trottinettes électriques. Peut-être même dès la rentrée prochaine. Ainsi, les opérateurs actifs pourraient encore se réduire, en n’étant plus que deux ou trois. A l’évidence, la réduction des trottinettes est en cours.
- Nous vous invitons à lire également notre article sur la limitation des risques liés à la mise à disposition des trottinettes