Pics de pollution : des risques néfastes pour les sujets fragiles.
Peu gênants pour les personnes en bonne santé, les pics de pollution ont en revanche un impact direct sur la santé des personnes présentant une faiblesse cardiaque, ce qui multiplie au moins par deux leurs risques d’accidents.
Selon diverses études médicales récentes, des excès de pollution momentanés mais intenses dans les grandes villes peuvent être aussi néfastes pour les personnes cardiaques qu’une exposition durable à des polluants atmosphériques. Lorsque ces derniers dépassent les limites quotidiennes admises, être exposé à cette concentration toxique, entre un et trois jours, augmente notablement les risques de faire une crise cardiaque chez certaines personnes, déjà fragilisées. En cas d’une augmentation d’oxyde nitrique dans l’air (plus de 20 µg par m3) pendant une durée de seulement 24 heures, on observe un risque de crise qui est plus que doublé par rapport à celui constaté habituellement. La présence d’oxydes d’azote est également préjudiciable, surtout si celle-ci est élevée. Parfois, des pics de ce type sont également constatés dans des petites villes, et même de façon répétée. Elles ne sont donc pas à l’abri de ces nuisances.