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L'indexation des retraites sur le taux de l'inflation est envisagée.

Petites retraites : un projet de revalorisation possible

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Petites retraites : une révision envisagée. Le Grand Débat national a réactivé le sujet sensible des petites retraites. Celles-ci ont un seuil inférieur à moins de 1.200 euros par mois. La République En Marche (LREM) a donc proposé d’étudier à nouveau la non-indexation des retraites avant 2020. Un changement d’attitude qui va dans le même sens que de nombreux sénateurs, déjà opposés à cette mesure. Si ce calcul n’était pas revu, il fragiliserait les retraités modestes face à l’inflation.

Un retour en arrière ?

Pointée du doigt par de nombreuses doléances extraites du Grand Débat national, la question de la non-indexation des retraites par rapport au taux de l’inflation fait débat. Précédemment, la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale a décidé de geler à 0,3 % la revalorisation des pensions versées. Soit un taux très faible. Justifié sur le moment par un projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Une perte automatique

Les retraites sont légèrement réduites par un trop faible taux de revalorisation annuelle.

De fait, ce gel entraîne une perte automatique de pouvoir d’achat pour les retraités. En effet, l’augmentation des prix à la consommation en 2018 a été de 1,8 %. Par conséquent, avec 0,3 %, les pensions subissent une baisse de 1,5 %. Face à ce constat, La République En Marche envisage d’annuler la mesure de non-indexation. Dernièrement, lors d’un débat à Chartres, son délégué général, Stanislas Guérini, a admis que cette mesure était très impopulaire. En tous cas, elle soulève un profond « sentiment d’injustice ». Par conséquent, elle pourrait entraîner une révision.

Un nouveau recul

Cette annonce du dirigeant du parti présidentiel, si elle était confirmée, constituerait un nouveau recul. Celui-ci viendrait s’ajouter à l’annulation de la hausse de la taxe sur les carburants. Néanmoins, si à la fin de l’année la proposition de LREM était adoptée, elle représenterait un geste positif à l’égard des retraités. Ce revirement pourrait renforcer la proposition gouvernementale d’exonérer de la CSG les retraités qui perçoivent jusqu’à 2.000 euros par mois. En revanche, pour compenser le coût de cette mesure, l’âge du départ à la retraite pourrait être fixé à 63 ans. Pour l’instant, le délégué général de la majorité envisage de revenir sur la sous-indexation seulement pour les retraités « les plus modestes ». Sans précision sur le seuil de revenus qui pourrait être appliqué.

Respecter les dispositions légales

En théorie, le principe d’une revalorisation des retraites à partir du taux de l’inflation existe déjà. En effet, il figure dans une loi votée en 1993. Celle-ci prévoit que les pensions du régime général doivent s’aligner sur l’évolution de l’inflation. Mais ce principe légal va-t-il être finalement appliqué ? Si l’on fait le bilan de l’évolution des retraites depuis 2014, force est de constater qu’elles n’ont quasiment pas été revalorisées lors du quinquennat de François Hollande. En 2015, elles ont à peine bénéficié d’une hausse infime, évaluée à 0,1 %. Reste à voir si le Gouvernement actuel fera mieux.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur l’âge du départ à la retraite non remise en question


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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.