une ruche en ville

Paris : des ruches mais pas assez de fleurs

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Des villes, des ruches et des fleurs…..

Paris fait partie de ces villes qui aiment les abeilles. Les toits de la capitale comptent plus de mille ruches mais les ressources en fleurs et en nectar restent insuffisantes. Une startup écoresponsable propose une solution pour rendre les villes plus vertes et fleuries.

Des abeilles utiles pour tous

Les abeilles sont des insectes hyménoptères, végétariens et butineurs. En butinant, elles assurent la pollinisation, c’est-à-dire le transport du pollen permettant la reproduction des plantes. L’abeille est la plus ancienne amie de l’homme. Très tôt les humains ont pris conscience de leur intérêt à protéger, héberger et élever les abeilles. En effet, outre leurs fonctions écosystémiques, les abeilles présentent une fonction économique importante. C’est ainsi qu’est née l’apiculture : la discipline liée à l’élevage des abeilles domestiques. Depuis les années 1970 avec une accélération depuis la fin des années 1990, de nombreuses espèces d’abeilles sont en forte régression. Les raisons de cette disparition sont nombreuses mais les impacts de l’usage croissant de certains pesticides et insecticides sont largement suspectés d’être responsable.

Les abeilles en ville

Même si cela peut sembler paradoxal, les abeilles vivent mieux aujourd’hui, en ville qu’à la campagne. Il s’agit en fait des conséquences des efforts des municipalités pour protéger l’environnement. Les communes ont largement pris conscience des effets des pesticides sur les insectes pollinisateurs. La législation a également agit en faveur de la biodiversité : depuis janvier 2017, toutes ont interdiction d’utiliser des produits chimiques dans l’espace public. De fait, aujourd’hui, les abeilles se portent mieux en ville qu’à la campagne. De nombreux territoires ont mis en place des opérations de sauvegarde des abeilles en proposant des sites où installer des ruches. Entreprises, administrations, particuliers et municipalités se lancent dans l’apiculture afin de protéger les abeilles. Ces insectes pollinisateurs arrivent en ville pour la préservation de l’environnement et la sauvegarde de la biodiversité. La qualité de miel urbain est désormais très bonne.

Des ruches mais pas assez de fleurs…

Les abeilles sont des insectes hyménoptères, végétariens et butineurs.

Aujourd’hui, les abeilles se portent mieux en milieu urbain qu’à la campagne. De nombreuses collectivités ont adopté une politique d’entretien naturel de leurs espaces verts favorable à la biodiversité. Mais, alors que les toits accueillent de plus en plus de ruches, les ressources en fleurs et en nectar restent insuffisantes pour satisfaire les abeilles. Et c’est bien là une nouvelle problématique urbaine qui se pose aux communes. Elles ont choisi d’agir en travaillant avec des associations qui invitent le public à semer des graines de fleurs nectarifères et pollinifères dans les espaces publics. De même, une startup écoresponsable a décidé de se lancer dans le développement et la préservation de la biodiversité. Elle propose des kits à planter dans les rues ou à cultiver sur le bord de sa fenêtre. Ces kits sont composés de graines sélectionnées pour leur capacité à produire une quantité de nectar supérieure à la moyenne.

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Jean Jacques Alvo, né le 16 mars 1968, est un diplômé renommé de l'Institut d'études politiques de Paris. C'est après un séjour formateur de 2 ans aux États-Unis qu'il choisit d'emprunter le chemin du journalisme. Il fait ses premières armes dans la presse écrite, avant d'occuper une position clé dans le monde du journalisme en 2001. À cette date, il prend les rênes de la rédaction du Bulletin des communes. Sous sa direction, il réoriente la ligne éditoriale du bulletin pour cibler davantage les élus et les citoyens des collectivités locales et territoriales.