Messes interdites : un blocage qui fait débat
Dernièrement, les demandes de la communauté catholique n’ont pas fait changer d’avis le Conseil d’État. Ainsi, celui-ci a maintenu sa décision concernant les messes interdites. Cela, pour des raisons sanitaires. Actuellement, cette interdiction heurte profondément les catholiques. Car ils restent dans l’incompréhension. Ainsi, pour plusieurs évêques, la situation actuelle contredit le principe de « liberté de culte ».
Une remise en cause d’un principe essentiel
Récemment, Monseigneur Dominique Rey, évêque de Toulon, a déposé un référé au Conseil d’État. Pour pouvoir à nouveau célébrer des messes publiques. Au nom de son diocèse. Or, ce référé a été rejeté. Désormais, cet évêque pourrait déposer un recours. Car aujourd’hui, les messes interdites empêchent les fidèles de célébrer l’Eucharistie et d’exprimer leur foi. Pour eux, selon Dominique Rey, c’est une « […] source d’incompréhension et de souffrance. » Alors que durant sa visite à Nice, en hommage aux victimes de l’attentat, le Premier Ministre a rappelé que « la liberté de culte était fondamentale ». Par conséquent, l’évêque considère qu’une vraie messe « […] n’est pas remplaçable par une messe en vidéo. » Par ailleurs, l’interdiction de l’exécutif ignore le fait que les célébrations catholiques respectent scrupuleusement les consignes sanitaires. Cela, notamment, grâce à la taille suffisante des églises.
L’épiscopat catholique respectera la légalité
Dernièrement, Vincent Neymon, porte-parole de l’épiscopat catholique français, a déclaré que celui-ci voulait « rester dans le cadre de loi ». Donc, il respectera le choix du Conseil d’Etat. Concernant les messes interdites. Cependant, ces derniers jours, un mouvement massif de centaines de milliers de catholiques s’agrandit. Il demande l’autorisation de célébrer à nouveau des messes publiques. De fait, suite à cette réaction, le Gouvernement assouplira peut-être sa décision. Car celle-ci doit se rediscuter, d’ici le 16 novembre.
- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article du Figaro