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L’agriculture offre de nouvelles opportunités de placements

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L’agriculture et ses produits attirent de plus en plus les petits épargnants.

À l’heure où le livret A ne rapporte quasiment plus rien, juste un rendement symbolique de 0,75 %, trouver un placement abordable et néanmoins rentable n’est pas une démarche évidente.

agriculture-opportunites-placementsBonne nouvelle : quand on ne dispose pas d’un gros capital, le secteur agricole, accessible à de très nombreuses bourses, permet de réaliser des investissements mesurés mais attractifs.

Différentes sociétés permettent aujourd’hui aux particuliers de se porter acquéreurs ou de louer des parts de terrains cultivés, d’avoir des emplacements de vigne, ou encore d’acheter du cheptel (vaches, moutons), ou des arbres fruitiers. Ces acquéreurs deviennent alors actionnaires, et leurs acquis peuvent ensuite produire des bénéfices.

Par exemple, la société Élevage et Patrimoine loue près de 30.000 vaches et génisses, achetées par des particuliers, qui sont ensuite intégrées à plus de 800 élevages.

En passant par l’Association Française Investissement en Cheptel (AFIC), située à Meyzieu, on peut investir dans des vaches laitières qui seront ensuite louées à des éleveurs. Ce système consiste à fournir la mise de départ en achetant une bête, qui sera ensuite nourrie et soignée par un professionnel compétent.

Encore méconnu il y a quelques années, ce type de placement peut procurer un rendement moyen de 4 à 5 %. Ainsi, en achetant une vache qui coûte environ 1.600 euros, un investisseur peut doubler son cheptel en 20 ans. Pour que cet investissement soit rentable, il faut toutefois attendre en moyenne 5 ans, le temps que l’animal devienne adulte et soit vendu.

En fait, ce mode de fonctionnement est comparable à l’achat d’un bien immobilier que l’on met ensuite en location.

Des opportunités similaires existent aussi dans la vigne ou les arbres fruitiers, qui peuvent elles aussi se révéler rentables. Pour les amateurs de vin, un produit qui peut rapidement acquérir une forte valeur ajoutée, son stockage peut aussi rapporter. Laisser vieillir de bonnes bouteilles, sans risquer de se les faire voler, est un choix intelligent. En utilisant les services d’une société comme Cavissima, on peut conserver son investissement en toute tranquillité, alors qu’on n’a pas de cave personnelle. Il faut juste attendre le bon moment pour revendre des vins qui ont pris de la valeur. Les commissions seront alors prélevées sur les plus-values réalisées, et non sur les transactions complètes.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.