Hier, la Journée sans portable a rappelé la nécessité d'avoir un rapport adulte avec son téléphone.

Journée sans portable : l’occasion de rappeler de bons comportements

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Journée sans portable : une initiative salutaire

Hier, 6 février, a eu lieu la Journée sans portable, organisée au niveau mondial. Le défi consistait à rester 24 heures sans l’utiliser. Un challenge qui n’était pas si évident. Surtout pour les 60 % de Français qui avouent ne pas pouvoir se passer de cet accessoire, qu’ils jugent aujourd’hui absolument indispensable.

Un événement utile

Il y a seulement 20 ans, le portable n’occupait pas encore une place si omniprésente dans notre quotidien. Or, désormais, un Français sur deux interrogé à ce sujet admet qu’il consulte son téléphone mobile toutes les 10 minutes ! Un comportement à caractère compulsif, que la Journée sans portable, organisée mondialement, a tenté d’atténuer.

Pour les observateurs de cette nouvelle habitude moderne, dont les spécialistes des addictions, il n’y a pas forcément de raison de s’inquiéter. Tant que le portable reste associé à des moments de partage. Cependant, un risque apparaît si le numérique finit par l’emporter sur la vie réelle. C’était l’un des enjeux essentiels de la Journée d’hier. Elle a été créée pour conserver une attitude adulte avec son mobile. Par exemple, pour faire cesser des comportements dangereux. Comme celui de conduire d’une main, tout en parlant au téléphone. Pire, pour ne pas consulter ou écrire des SMS au volant. D’ailleurs, la Sécurité routière a profité de ce jeudi pour rappeler des règles de base, que tout automobiliste responsable devrait respecter.

Des comportements révélateurs

Au-delà des simples règles de sécurité, un usage excessif du téléphone portable peut révéler des problèmes plus profonds. Comme celui d’un isolement social, chez certains individus, alors qu’ils utilisent un accessoire censé les aider à mieux communiquer. Un vaste sujet, très complexe, là encore sollicité par l’événement de la Journée sans portable.

Respecter des règles simples

La Journée sans portable a été l'occasion de rappeler des règles simples de bon comportement.

La Journée sans portable a été l’occasion de rappeler des règles simples de bon comportement.

Le téléphone portable encourage aussi d’autres comportements risqués lorsqu’on conduit. Ainsi, utiliser des oreillettes bluetooth, ou un casque hifi, peut empêcher de bien réagir dans la circulation. D’ailleurs, cela est aussi vrai à l’arrêt. Notamment, dans les embouteillages, ou lorsqu’on attend à un feu rouge. En revanche, on a le droit de téléphoner en utilisant un système de haut-parleur, ou via un dispositif bluetooth installé dans sa voiture. Les motards ont aussi l’autorisation de se servir d’un casque dédié. Enfin, on peut se servir de son portable comme d’un GPS, mais à condition qu’il soit posé sur un support. Tout ces bons réflexes ont été détaillés dans les médias, à l’occasion de la Journée sans portable.

Pour les automobilistes

Il est utile de rappeler qu’utiliser un portable au volant peut être passible d’une amende de 135 €, plus un retrait de trois points sur son permis. Dans certains cas graves, ces sanctions peuvent même être plus lourdes. En effet, depuis peu, la Loi d’Orientation des Mobilités a durci les règles du code de la route. Elle tient compte du fait que lire un message pendant qu’on conduit multiplie par 23 les risques d’accident. Désormais, si l’on cumule l’usage d’un téléphone avec une autre infraction (feu rouge non respecté, excès de vitesse, etc.), on s’expose à un retrait de permis pouvant aller jusqu’à six mois. Là encore, durant la Journée sans portable, ces règles ont bénéficié de rappels.  

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.