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Inquiétudes grandissantes : une pollution minimisée à Rouen ?

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Inquiétudes grandissantes : des interrogations persistent

Malgré les différentes annonces rassurantes de l’exécutif, des inquiétudes grandissantes enflent à Rouen. Elles touchent aussi les alentours, concernant des risques sanitaires. Ils seraient dus à la pollution causée par des produits chimiques. Dans la région, certains signes extérieurs, notamment des dépôts anormaux de suie, feraient craindre la présence de toxiques dans l’air. Ainsi que dans certains aliments.

Des annonces officielles mises en doute

A Rouen, les récents résultats d’analyses annoncés par Agnès Buzyn n’ont pas apaisé les inquiétudes grandissantes de très nombreux riverains. Ces annonces portaient sur l’absence de contamination des produits alimentaires dans la région. Pourtant, après la catastrophe du 26 septembre, environ deux semaines se sont déjà écoulées après l’incendie de l’usine Lubrizol. A ce jour, la menace la plus redoutée est sans doute celle d’une éventuelle contamination aux dioxines. Celle-ci serait envisagée aux alentours de l’incendie. En effet, à cause de l’énorme quantité de produits chimiques qui a brulé, la population continue de se poser des questions. Cela est légitime, car la composition de ces produits reste en partie inconnue.

Des précisions qui tentent d’apaiser

Pour apaiser les craintes des Rouennais, Agnès Buzyn a expliqué sur LCI qu’aucune trace de dioxiene n’avait été détectée. Cela concerne « […] les fourrages, les légumes, les fruits et dans le lait ». Par ailleurs, au sujet des interdictions de récolter dans une centaine de communes autour de Rouen, la ministre a suggéré qu’elles pourraient bientôt être levées. Cependant, des inquiétudes grandissantes demeurent.

Des déclaration rassurantes mais insuffisantes

Après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, des inquiétudes grandissantes persistent.

Agnès Buzyn a également écarté tout risque concernant une éventuelle contamination due à l’amiante. Ainsi, elle a tenu à se montrer très confiante à ce sujet. Cela, pour calmer les inquiétudes grandissantes. De fait, elle a réaffirmé que tout danger pour la santé de habitants, hormis celui sur le site Lubrizol, avait désormais disparu. Pour achever de convaincre les Rouennais, la ministre a précisé que seules des traces d’hydrocarbures avaient été retrouvées dans les prélèvements. En revanche, pas la moindre trace d’amiante. En fait, Agnès Buzyn a expliqué que les traces relevées étaient conformes à une pollution « normale ». Surtout pour une agglomération industrialisée comme Rouen. A l’inverse, des photos publiées sur les réseaux sociaux, montrant des traces de pollution alarmantes, et de nombreux symptôme décrits lors de consultations médicales, contredisent les propos de la ministre.

Une population inquiète

Ces constats attisent évidemment les inquiétudes grandissantes de certains riverains. Alors, en définitive, qui peut-on croire ? En attendant, une Commission d’enquête a été ouverte, pour établir toutes les responsabilités et les conséquences réelles de cette catastrophe industrielle majeure.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.