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Les fêtes sauvages organisées en France pourraient bientôt entraîner des sanctions beaucoup plus sévères

Fêtes sauvages : vers des sanctions beaucoup plus sévères ?

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Fêtes sauvages : des risques sanitaires préoccupants

 

Le week-end dernier, à Joinville-le-Pont, une soirée clandestine dans un vaste loft, à classer dans les fêtes sauvages, a rassemblé plus de 300 personnes. Evidemment, celles-ci ne respectaient pas du tout les gestes barrières. Ce qui pose la question d’appliquer en France des sanctions pénales plus fortes, pour éviter la multiplication de ce genre d’événements.

 

Des infractions répétées

Les fêtes sauvages organisées malgré le confinement peuvent entraîner des conséquences sanitaires graves.

Les fêtes sauvages organisées malgré le confinement peuvent entraîner des conséquences sanitaires graves.

Il y a quelques jours, dans le Val-de-Marne, en raison d’un fort tapage nocturne signalé par un riverain, une douzaine de policiers sont intervenus. Pour calmer des fêtards très excités, et faire cesser un rassemblement privé. Sur place, trois personnes, suspectées d’avoir organisé ce regroupement clandestin, ont dû suivre les forces de l’ordre. Malheureusement, le 15 novembre dernier, à Montpellier, une autre de ces fêtes sauvages a également eu lieu. Tous les fêtards présents se sont fait verbaliser. Sur le même modèle, à Nîmes, un nouvel incident s’est produit il y a quinze jours. Cette fois, il s’agissait d’une centaine d’élèves de l’École Nationale de Police. Coupables du même délit. Cela, en plein couvre-feu. De fait, ces divers incidents démontrent une tendance inquiétante à organiser des événements illégaux. Au mépris du confinement mis en place.

Des rassemblements à hauts risques

Aujourd’hui, tous les clubs et les lieux festifs sont encore fermés. Par conséquent, les fêtes sauvages représentent d’abord une grande injustice. Par rapport aux professionnels qui, eux, sont mis à l’arrêt. De fait, l’amende actuelle de 135 € pour punir ce type de rassemblements semble peu élevée. Comparativement aux risques que ces regroupements peuvent entraîner. Pour cette raison, l’exécutif pourrait bientôt mettre en place des sanctions pénales plus lourdes. D’ailleurs, cette possibilité a été évoquée par Gabriel Attal, le porte-parole du Gouvernement. Ainsi, des amendes plus lourdes auraient pour but de supprimer des foyers dans lesquels le coronavirus peut très vite se propager.

Un durcissement plus efficace

Bientôt, la France pourrait imiter le modèle répressif britannique, beaucoup plus dissuasif. En effet, chez nos voisins, l’amende prévue pour réprimer les réunions festives clandestines peut aller dans certains cas jusqu’à 10.000 €. Un montant en apparence excessif, mais dont l’objectif est de vraiment empêcher des fêtes sauvages totalement irresponsables. Dont les conséquences sanitaires peuvent être graves. En effet, ces réunions peuvent en partie ruiner les efforts actuels du confinement. En créant des clusters importants. A partir desquels les contaminations risquent ensuite de se multiplier.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.