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Failles de géolocalisation : des améliorations urgentes à apporter

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Failles de géolocalisation : une précision qui reste insuffisante

En France, les failles de géolocalisation actuelles posent aujourd’hui problème en cas de situations graves. Surtout si elles entraînent un risque vital. Dernièrement, en Italie, une carence de géolocalisation a causé le décès tragique de Simon Gautier. Actuellement, en cas de détresse réelle, l’Hexagone et l’Italie partagent la même incapacité à fournir des secours rapides.

Une géolocalisation encore perfectible

A ce jour, la France accuse un net retard technologique dans le domaine de la géolocalisation. En cause, le fait qu’elle n’a pas encore déployé l’Advanced Mobile Location sur son territoire. Pourtant ce service, plus connu sous le nom d’AML, permet de géolocaliser automatiquement une personne avec précision. Sans utiliser Internet. Aujourd’hui, les failles de géolocalisation restent problématiques dans l’Hexagone. Pour l’instant, la géolocalisation accessible en France permet juste de situer un appel dans un rayon de deux kilomètres. Au mieux, grâce à de nombreuses antennes-relais, cette superficie peut se réduire à un rayon de 500 mètres. Cependant, seuls les centres-villes jouissent aujourd’hui de ces conditions optimales.

La France et l’Italie à égalité

Récemment, les secours italiens ont subi des failles de géolocalisation quand ils recherchaient Simon Gautier. En effet, l’Italie ne bénéficie pas non plus de l’Advanced Mobile Location. Cela met la France et l’Italie sur un pied d’égalité qui est regrettable. Dernièrement, le long du golfe de Policastro, ce problème technique a provoqué des recherches dans un périmètre d’environ vingt kilomètres. Une surface beaucoup trop importante pour que l’on retrouve à temps le randonneur français.

Un retard crucial à combler

La France a pris du retard par rapport à d’autres pays européens pour déployer une géolocalisation vraiment précise.

Pour l’instant, la France est incontestablement en retard concernant l’Advanced Mobile Location. De fait, cette situation engendre des failles de géolocalisation. Une lacune d’autant plus regrettable que les téléphones qui fonctionnent sous Android et iOS intègrent déjà l’AML. Ainsi, en cas de besoin, ils peuvent indiquer par SMS la position d’une personne à un service d’urgence à vingt mètres près ! Conscient du retard français, le ministère de l’Intérieur veut maintenant accélérer le déploiement de l’AML. Pour cela, il veut au plus vite centraliser tous les services de secours sur le territoire. Un progrès qui deviendra réalité le jour où tous les centres d’appels aboutiront à une plateforme commune. Malheureusement, aujourd’hui, leurs diverses structures restent départementales.

Supprimer les failles de géolocalisation : des bénéfices importants

Dans l’Union européenne, systématiser l’usage de l’Advanced Mobile Location profiterait à plusieurs pays. D’ailleurs, l’Union européenne veut que tous les Etats membres l’aient déployée d’ici 2020. Actuellement, une quinzaine de pays profitent déjà de l’AML. Notamment, la Modalvie, l’Autriche, le Royaume Uni et la Belgique. Au niveau financier, ce progrès pourrait entraîner près de 100 milliards d’euros d’économies. Ce, sur une période de dix ans. De plus, en utilisant cette technologie plus précise, les professionnels des secours d’urgence gagneraient un temps précieux. Ainsi, les délais des interventions seraient écourtés. Par ailleurs, cela permettrait aux sauveteurs de mobiliser de façon mieux adaptée des moyens coûteux. Par exemple, quand ils doivent utilisent des drones, des hélicoptères ou des bateaux.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.


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