Excès de travaux : les Parisiens sous pression
Les excès de travaux sont très visibles à Paris. En tout, on compte à ce jour plus de 6.000 chantiers en cours. De plus, certains sont de taille très importante. Cela cause de très nombreuse plaintes. En réponse, la municipalité explique qu’elle mène un vaste Programme de verdissement de la ville.
Une circulation impossible
En ce moment, circuler sur les principaux axes de la Capitale, ou emprunter le boulevard périphérique, ressemble très souvent à une punition. La raison? Un excès de travaux simultanés. En effet, la saturation de ces parcours est très fréquente. Parmi les principaux points noirs, on citera la gare du Nord, première gare d’Europe en volume de passagers, et la rue Lafayette. Celle-ci permet de rejoindre le centre de la Capitale, vers l’Opéra Garnier. Du Sud au Nord de Paris, d’Est en Ouest, aucune zone n’échappe à des engorgements. Résultat, circuler est devenu infernale. Un véritable calvaire, que les taxis énoncent. Il se plaignent de ne plus pouvoir travailler normalement. Ces derniers mois, certains affirment qu’ils ont perdu 30 % de leur chiffre d’affaires, à cause des excès de travaux.
Des arguments pour expliquer l’excès de travaux
Face à ces nombreuses critiques, David Belliard, chef de file des écologistes appartenant à la majorité au Conseil de Paris, s’explique. Il déclare : « On est en train de réaliser le mandat. » De plus, il rappelle que le programme de la Ville, dès 2014, prévoyait déjà l’actuelle création des pistes cyclables et la rénovation des places. Pour lui, tous ces efforts aboutiront prochainement à une « ville plus verte ». Par conséquent, cette gêne momentanée n’est « qu’un mauvais moment à passer ».
Des dates butoirs
Actuellement, Paris souffre d’un excès de travaux en tout genre.La frénésie de travaux qui touche actuellement la Capitale s’explique notamment par l’approche des Jeux olympiques. De fait, l’entourage d’Anne Hidalgo voudrait que la majorité des chantiers s’achève en 2020. De plus, ils veulent tenir compte du calendrier des élections municipales. En attendant, le nombre des chantiers de bâtiments privés, impliquant des nuisances dans les rues, approche un total de 3.500. Soit presque 60 % des chantiers en cours. De quoi encore alimenter pendant un bon moment les plaintes et les agacements des nombreux riverains.
Des travaux obligatoires
La récente explosion due au gaz, le 12 janvier rue de Trévise, ayant causé quatre morts, a relancé la rénovation de nombreuse installations. Cette obligation a permis à Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l’urbanisme, de dénoncer l’attitude irréaliste de certains Parisiens. En effet, il explique que beaucoup d’habitants « […] veulent que ce soit rénové, mais ne veulent pas des travaux de rénovation. »
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