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Pour éviter les risques de noyade, le département de l’Indre se mobilise en rouvrant des cours de natation.

Pour éviter les risques de noyade : le département de l’Indre mobilisé

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Depuis le 9 juin, les piscines ont réouvert. Dans l’Indre, pour éviter de futurs risques de noyade à de nombreux élèves, les cours de natation ont repris. C’était une véritable nécessité, lorsqu’on connaît le nombre d’accidents qui survient chaque été.

Le plaisir retrouvé de la piscine

Pour éviter les risques de noyade, le département de l’Indre se mobilise en rouvrant des cours de natation aux jeunes élèves.

Pour éviter les risques de noyade, le département de l’Indre se mobilise en rouvrant des cours de natation aux jeunes élèves.

Le mois dernier, dans le département de l’Indre, de nombreux élèves ont retrouvé le chemin des bassins des piscines, à nouveau accessibles. Ce retour à la normale a été bienvenu, car il a permis à de très nombreux jeunes de se sentir plus à l’aise en milieu aquatique. Ainsi, les nouveaux jeunes nageurs apprendront aussi à être prudents lorsqu’ils seront immergés. Grâce à la reprise de ces séances de natation, dans ce département, près d’un millier d’élèves a pris des cours pendant le mois de juin. Ces programmes concernaient des classes allant de la maternelle au collège. Un retour à l’eau très bénéfique, juste avant le début des vacances scolaires, pendant lesquelles les baignades feront forcément partie de la pause estivale. Malheureusement, avec les risques de noyade qui restent présents.

Un grand retard à rattraper dans la prévention des risques de noyade

Dernièrement, en Charente, deux enfants se sont noyés, les 12 et 13 juin derniers, en s’amusant dans des piscines gonflables. Deux drames qui ont douloureusement rappelé qu’apprendre à nager peut éviter des catastrophes. Ce qui démontre que prendre des cours de natation est aussi un enjeu national. Alors qu’à cause des confinements successifs, beaucoup d’enfants et d’adolescents n’ont pas pu aller à la piscine. Cette année, dans l’Indre, 7.200 élèves du premier et du second degré auraient dû s’y rendre. Mais la crise sanitaire a annulé ce programme, obligeant de nombreux établissements à fermer. Par conséquent, cette situation a engendré des retards très regrettables dans l’apprentissage de la natation. Pire, pour beaucoup élèves, cet arrêt a même entraîné la perte d’une année complète de cours.

Ne plus craindre l’eau

Durant ces cours de natation, les élèves révèlent des difficultés différentes, dues à une peur de l’eau plus ou moins prononcée. Pourtant, depuis la classe de CE1, la plupart ont déjà suivi des cours en piscine. Aujourd’hui, après un an sans pouvoir nager, la grande majorité des enfants est ravie de pouvoir à nouveau s’amuser dans l’eau. Parfois, avec un crainte qui surgit dès qu’ils n’ont plus pied. C’est alors le rôle des maîtres-nageurs de les accompagner plus étroitement, afin de les rassurer. Heureusement, en général, après deux ou trois séances, les appréhensions disparaissent, ce qui est excellent contre les risques de noyade.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.