États généraux de l’alimentation : moins de gaspillage et plus d’information.
Après la clôture des États généraux de l’alimentation en décembre 2017, les consommateurs vont bénéficier de nouvelles mesures de protection et d’une meilleure sécurité sanitaire au cours du quinquennat.
Afin de mieux protéger l’environnement et la sécurité alimentaire générale, la loi va imposer aux fournisseurs agricoles de fournir une information plus claire aux consommateurs en matière de pesticides utilisés. Par ailleurs, juridiquement, le délit de maltraitance animale dans les abattoirs et dans les transports d’animaux sera plus sévèrement sanctionné. En cas de non-respect du bien-être animal, les peines infligées pourront atteindre de 6 mois à 1 an d’emprisonnement, et une amende de 7.500 à 15.000 euros. Un plan de développement de l’agriculture biologique, défini au début de l’année, devrait faire passer ce type de production à 15 % en 2022, alors qu’il n’est que de 6,5 % aujourd’hui. L’objectif sera d’atteindre ensuite une proportion de terres agricoles dédiées à cette production de 30 % pour 2030.