Éoliennes en mer : une volte-face très contestée.
Le ministère de la Transition Écologique a récemment déposé au Sénat un amendement dont l’objectif est de renégocier, et même dans certains cas de résilier, des appels d’offres qui ont été précédemment attribués à des sociétés pour ériger en mer six parcs d’éoliennes.
Ces parcs sont prévus à proximité de Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, Courseules-sur-Mer, Fécamp, Le Tréport et Noirmoutier. Par le biais de cet amendement, le Gouvernement souhaite obliger les sociétés retenues pour installer ces éoliennes à baisser leurs prétentions financières, aujourd’hui jugées trop lourdes. Un conseiller de Nicolas Hulot a justifié ce texte en expliquant que les tarifs initialement prévus par l’État pour racheter cette électricité produite en mer, de 2 milliards d’euros pendant 20 ans, étaient nettement surévalués. Selon lui, s’ils étaient appliqués, la filière française de l’éolien « serait décrédibilisée ». Il s’appuie pour exemple sur les prix actuellement pratiqués en Allemagne et en Angleterre, pour délivrer le même service.