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Une écharpe de maire peut aussi se moderniser.

Echarpe de maire : une nouvelle version écologique et numérique

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Echarpe de maire : une modernisation étonnante

Quelques jours avant les Municipales, pour permettre à des milliers d’élus d’arborer leur écharpe de maire, les entreprises de rubanerie tournent à plein régime. Parmi elles, la société Neyret se démarque, en lançant un modèle biodégradable et numérique.

Un symbole revu et corrigé

Pour montrer qu’une écharpe de maire n’était pas figée dans ses trois couleurs, l’entreprise familiale Neyret, basée à Saint-Etienne et dirigée par Benoît Neyret, a osé ajouter à cet ancien symbole un zest de nouvelle technologie. En effet, afin de renouveler le genre, cette société a lancé une écharpe revue aux goûts du jour. D’abord, pour des raisons écologiques, elle utilise un nouveau tissage, en fil de greencel. Ainsi, cet ornement républicain devient totalement biodégradable. De plus, l’entreprise Neyret a voulu que cette écharpe soit numérique ! Cela, grâce à son étiquette munie d’un QR code, qui la rend impossible à copier par un contrefacteur. Cela permet aussi à un édile de scanner un code avec son smartphone, et donc de devenir unique. Via un vrai certificat d’authenticité ! Vendue 60 euros, cette écharpe de maire modernisée arbore fièrement le certificat Origine France Garantie. D’ailleurs, toutes ces pièce proviennent des départements de la Loire et du Rhône.

Des différences de qualité évidentes

Actuellement, la production d'écharpes de maire tourne à plein régime.

Actuellement, la production d’écharpes de maire tourne à plein régime.

Comme tout produit de qualité, une écharpe de maire digne de ce nom se reconnaît à ses détails. Ainsi, les glands dorés qui ornent l’écharpe portée par un maire, et ceux argentés, qui agrémentent celle de ses adjoints, sont révélateurs. Car ils signent le soin apporté à ces écharpes, au cours de leur fabrication. Lorsqu’ils proviennent des ateliers Neyret, ces glands honorifiques sont cousus. Et non collés, comme les glands ajoutés aux écharpes, moins prestigieuses, qui sont produites en Asie. Cela évite qu’ils tombent, à la première occasion.

Un luxe discret

Plus luxueux encore, une autre entreprise de tissage, Carlion, basée à Lyon, a décidé de choyer ces précieux symboles du pouvoir. Car ses couturières ajoutent de l’or à ses glands ! En effet, leurs outils leur permettent d’y intégrer pas moins de trois grammes du précieux métal. Ce, pour 20 millimètres de fil. Cela montre le souci du détail que ces ouvrières apportent à leur travail. Avec cet enrichissement particulier, elles donnent un véritable cachet à l’écharpe de maire. Toutes ces techniques, maîtrisées par un long savoir-faire, ont bien sûr un prix. Ainsi, les écharpes françaises, vendues entre 15 et 60 euros, coûtent en moyenne trois fois plus cher que les produits asiatiques.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.