Lutter contre l’artificialisation des sols
Le gouvernement vient de mettre en place un groupe de travail interministériel destiné à lutter contre l’artificialisation des sols. Ce groupe de travail devrait présenter des propositions dès la fin de l’année.
L’artificialisation des terres et la biodiversité
L’artificialisation du sol est la perte des qualités qui sont celles d’un milieu naturel. On y trouve la naturalité qui est la qualité qui permet l’auto entretien à abriter une certaine biodiversité. La qualité englobe également les cycles naturels du carbone, de l’azote, de l’eau et de l’oxygène. Enfin on y trouve les qualités biogéochimiques telles que les puits de carbone. L’artificialisation des sols s’accompagne généralement d’une perte de capacité d’auto-cicatrisation. L’artificialisation des sols est la conséquence directe de l’étalement urbain. En 2011, en moyenne 165 hectares de milieux naturels et terrains agricoles ont ainsi été détruits chaque jour pour construire des routes, des habitations ou des zones d’activité. Afin d en limiter les effets et d’en atténuer les conséquences des mesures ont été mises en place.
Limiter les conséquences sur les sols
Les impacts de l’artificialisation des sols sur notre environnement sont nombreux. Outre la dégradation des sols, l’artificialisation des sols pose la question du recul de la biodiversité. Elle soulève le problème de l’aggravation de la probabilité de certaines catastrophes et risques naturels tels que les inondations, les coulées de boue ou les incendies. Pour en limiter les effets négatifs, le gouvernement a donc décidé de créer l’objectif Trame verte et bleue. De même, en 2018, il a publié le Plan biodiversité qui prévoit d’atteindre le « zéro artificialisation nette ». Depuis le 1er juillet, un portail sur l’artificialisation des sols permet de s’informer sur le sujet. Il met à disposition des données communales et annuelles sur les territoires français.
Un groupe de travail pour lutter contre ce nouveau fléau

Les impacts de l’artificialisation des sols sur notre environnement sont nombreux.
En ce mois de juillet 2019, les ministères en charge de la ville, de l’agriculture et de la transition écologique ont mis en place un groupe de travail. Ils vont lutter contre ce fléau. La loi du 4 juillet 2018, loi biodiversité, fixe l’objectif de « zéro artificialisation nette ». Ce groupe de travail a commencé en mettant en place un portail national de l’artificialisation des sols. Il va permettre de mettre à la disposition de tous les données de mesure du phénomène sur notre territoire.A la fin de l’année, le groupe devrait présenter des propositions au gouvernement.
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