Climatisme : organiser son voyage de santé en fonction du climat et profiter de ses bienfaits médicaux. Pratiqué à long terme, le voyage peut même remplacer certains médicaments.
En nos périodes particulièrement risquées sur le plan climatique, certains territoires proches des grandes agglomérations bénéficient des qualités nécessaires à l’accueil des populations sinistrées par le climat.
Le retour annoncé du climatisme en France
Selon les spécialistes : « Le climatisme est l’ensemble des activités liées au traitement des maladies infectieuses, principalement : la tuberculose, par les bienfaits du climat : air pur, ensoleillement, et accessoirement par du repos, des exercices physiques modérés et une alimentation riche. »
Il est vrai que la dimension médicale du climatisme était incontournable à l’époque où le terme a fait son apparition, soit à la moitié du dix-neuvième siècle.
Une époque où les vertus de la montagne en tant qu’espace préservé offrant air pur, oxygène et calme en abondance, étaient préconisées aux patients souffrant non seulement de la tuberculose mais de toutes sortes d’autres affections respiratoires plus bénignes.
Ces dernières années les incertitudes pesant sur le climat avec l’accentuation des épisodes météorologiques extrêmes, canicules et orages conjuguées à une exaspération grandissante liés à la pollution devraient avoir un effet sur cette nouvelle pratique touristique historique, bénéfique « le climatisme ». afin de découvrir des opportunité pour la moyenne montagne et autres territoires de proximité d’inventer un tourisme dans lequel le climat peut encore soigner au lieu de faire souffrir. Un paradoxe au moment où le terme de station climatique a été effacé des territoires touristiques.
Les bienfaits médicaux
Pratiqué à long terme, le voyage peut même remplacer certains médicaments. Sur le plan psychologique, il est en mesure de faire mieux que les aides psychiatriques. Et c’est scientifiquement prouvé.
Par ailleurs, des maladies graves sont prévenues par le voyage. Entre autres, celles qui sont cardiaques et les troubles dépressifs. The Global Commission on Aging en association avec Transamerica Center for Retirement Studies affirme que les femmes ont plus de chances de succomber à un infarctus ou à une quelconque maladie coronarienne en ne voyageant que tous les six ans voire moins. L’idéal est, donc, de partir en vacances deux fois tous les ans.
Quant à la gente masculine, la chance d’être victime de ces maladies est de 30%. Par surcroît, le voyage est une précaution contre l’Alzheimer. Et cela, c’est un neuropsychologue qui l’a dit. L’explication à cette affirmation est que le cerveau, étant en contact avec un autre environnement, devient plus souple et plus productif. Il s’ensuit qu’un meilleur développement est noté puisque l’atmosphère en question n’est pas toujours optimale.