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Un bond des emballages plastique est apparu à cause de la peur du coronavirus.

Bond des emballages plastique : une tendance liée à la crise sanitaire

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Actuellement, à cause de la crainte du coronavirus, on observe un bond des des emballages plastique, produits de façon industrielle. Particulièrement dans le secteur des ventes d’aliments, pour les commerces de bouche.

Des emballages plastique rassurants

Dans une enquête récente, intitulée Les entreprises de l’emballage plastique mobilisées et solidaires face à la crise du Covid-19, l’association ELIPSO signale un bond des emballages plastique. Plus précisément dans le secteur alimentaire. En effet, en raison des craintes des consommateurs concernant l’hygiène, la clientèle apprécie désormais beaucoup plus les protections en plastique. De fait, cette tendance, qui va à l’encontre de l’activité de la vente en vrac, est aujourd’hui en plein essor. Cela, alors que d’anciennes critiques contre l’excès de plastique sont devenues beaucoup moins audibles. Ainsi, après deux ans d’efforts écologiques, la peur du coronavirus a beaucoup atténué le plastic bashing. Particulièrement dans la filière alimentaire. Au point que ce secteur envisage déjà de revoir ses pratiques. Voire à répercuter le coût de ses emballages sur les consommateurs.

Une nouvelle attente

La crainte de la contamination a provoqué un bond des emballages plastique.

La crainte de la contamination a provoqué un bond des emballages plastique.

Actuellement, si certains secteurs du plastique souffrent, comme les plasturgistes du BTP et de l’industrie automobile, un bond des emballages plastique dans l’agroalimentaire est au contraire flagrant. Cela, pour des raisons de santé. Car les consommateurs sont rassurés par l’image d’’hygiène associée aux aliments emballés. De fait, ce conditionnement garantit moins de contacts directs par manipulation. En réaction, les plasturgistes de l’emballage se sont déjà réorganisés. Afin de répondre à cette nouvelle tendance. Au point que pour satisfaire cette demande en hausse, ils sont maintenant obligés d’embaucher. Dernièrement, cette situation surprenante a été révélée par une étude menée par l’association professionnelle ELIPSO. Elle portait sur la production actuelle des emballages plastiques, rigides et souples.

Une tendance durable

A cause des craintes persistantes des consommateurs, le suremballage, perçu comme une protection contre le coronavirus, semble avoir de beaux jours devant lui. Même si des études démontrent que la Covid-19 peut survivre neuf jours sur du plastique. Néanmoins, on peut s’attendre à voir durer le bond des emballages plastique. Ainsi que l’augmentation de nombreux déchets jetables. Cela au nom d’une protection supposée contre la contagion. Par conséquent, dans les prochains mois, les emballages plastique vont vraisemblablement prospérer sur les étals des commerçants. De même que dans la restauration collective. Une très mauvaise nouvelle pour les associations écologistes, qui tentent depuis des années de lutter contre le gaspillage dû aux emballages individuels inutiles.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.