Baisse du prix du gaz : un allégement prévu
Une baisse du prix du gaz est prévue dès le 1er juillet. Elle devrait faire chuter les tarifs réglementés de 6,7 %. Par la suite, une nouvelle baisse, plus légère, devrait aussi se produire en août. Ensuite, ces tarifs resteront stables en septembre.
Une demande moins forte
Le ministère de la Transition écologique et solidaire vient d’annoncer, dans un projet d’arrêté, une baisse prochaine du prix du gaz. En août, elle sera de 0,4 %. Dans ce communiqué, les informations prévoient « […] une stabilité en septembre et une nouvelle baisse de 0,5 % en octobre. » En revanche, une nouvelle hausse des tarifs risque de se produire en novembre, de l’ordre de 2,2 %. En décembre, l’augmentation pourrait encore se poursuivre, avec une progression de 1,3 %. En attendant, la baisse du prix du gaz s’explique par un volume disponible plus important que la demande. Cet écart est principalement dû à un hiver plus doux que prévu. Ainsi, les besoins en gaz, surtout sous sa forme naturelle liquéfiée, ont sensiblement chuté.
Un lissage des prix
Pour les Français, la baisse du prix du gaz est une bonne nouvelle avant les vacances.En dehors de cette baisse de la demande, le Gouvernement a demandé au groupe Engie de contenir ses tarifs au cours du premier semestre 2019. Cela, afin de favoriser un apaisement du mouvement social mené par les Gilets jaunes. De fait, Engie a entendu cette demande, puisque le groupe énergétique a bien lissé ses prix pendant la période souhaitée. Par conséquent, une accalmie s’étalera sur plusieurs mois. Cela permettra aux ménages de profiter d’un répit tarifaire d’ici l’automne. Ainsi, près de 4,5 millions de foyers feront une pause dans leurs dépenses, avant le retour du froid.
Une baisse du prix du gaz compensatoire
Ces prix en baisse viennent au bon moment pour compenser l’envolée du prix de l’électricité. En effet, celui-ci a bondi de quasiment 6 % au 1er juin. Ces fluctuations tarifaires, souvent dures pour les portefeuilles des Français, apparaissent quasiment chaque mois. Elles dépendent d’abord des prix des produits énergétiques sur les marchés internationaux. Par ailleurs, il faut ensuite ajouter à ces coûts les nombreuses taxes en vigueur. Enfin, les frais qu’entraînent les infrastructures de production et la commercialisation influent également. Au final, des baisses peuvent aussi survenir, pour le plus grand plaisir des consommateurs.
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