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Une baisse des prix de l'essence commence à se faire sentir en France.

Baisse des prix de l’essence : un effet indirect du coronavirus

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Baisse des prix de l’essence : un phénomène mondial

A cause des restrictions sévères de sécurité imposées en Chine, destinées à limiter la diffusion du coronavirus, la consommation du pétrole dans le pays a fortement baissé. Résultat, une baisse des prix de l’essence est apparue. Désormais, elle se ressent au niveau mondial, jusqu’en France.

Un impact inattendu

Cette chute de la consommation a fini par impacter les cours du baril de Brent. Aujourd’hui, cela a pour conséquence de faire baisser sensiblement les prix à la pompe. Une bonne nouvelle pour tous les automobilistes ! Dorénavant, cette chute se ressent en France. Ainsi, sur le territoire, le gazole a presque perdu trois cents en une semaine dans les stations-service. Une agréable surprise, imputable aux craintes soulevées par l’épidémie chinoise. De fait, celle-ci est en train de rejaillir directement sur la consommation mondiale. Une démonstration des mouvements souterrains qui conditionnent l’économie. Alors qu’a priori, la peur suscitée par le coronavirus n’était pas censée provoquer une baisse des prix de l’essence.

Un effet boomerang

Actuellement, le prix du baril est passé sous le seuil symbolique des 60 dollars. En fait, il a même atteint son cour le plus bas depuis plus d’un an. Or, ce tarif de base est l’un des paramètres essentiels qui conditionnent les prix des carburants à la pompe. Cela, en plus des diverses taxes, du taux de change euro-dollar, et de la quantité des stocks de produits pétroliers accumulée. A terme, ces divers éléments influent sur le dernier paramètre, à savoir la demande. Et comme elle a fortement régressé en Chine, à cause de la peur due au coronavirus, ce recul fait maintenant chuter les prix mondiaux des carburants. D’où cette baisse des prix de l’essence.

La Chine, un pays dont la consommation pèse lourd

La baisse des prix de l'essence à la pompe est une bonne surprise pour les automobilistes.

La baisse des prix de l’essence à la pompe est une bonne surprise pour les automobilistes français.

En temps normal, la Chine est le premier importateur de pétrole brut. Ce, depuis 2016. A elle seule, elle totalise 15 % de la demande mondiale. Or, selon une récente étude réalisée par le groupe financier américain Bloomberg, la demande de brut du pays vent de reculer de 20 %. Cela, par rapport à son usage habituel.

De plus, à ce jour, les mesures prises par les autorités chinoises pour contenir l’épidémie en cours sont en train de se durcir. Mais comme le nombre des décès progresse malgré tout, les perspectives de reprise continuent aussi de chuter. Par ailleurs, les nombreuses mesures de confinement, prévues pour plusieurs semaines, entraînent forcément un recul de la consommation nationale de carburant. En effet, de nombreuses usines et sociétés sont désormais fermées. Sans parler des villes où l’on ne peut plus accéder. Dans le secteur du trafic aérien, l’effet est similaire, avec une consommation du kérosène qui se réduit. On comprend alors les raisons de la baisse des prix de l’essence.

Une aubaine pour les automobilistes français

On connaît bien le proverbe : « Le malheur des uns… » En tous cas, pour les automobilistes français, cette crise sanitaire chinoise a des effets bénéfiques sur leur pouvoir d’achat. Ainsi, leurs dépenses de carburant ont commencé à s’amenuiser. Cette tendance devrait encore se poursuivre durant les prochaines semaines. A la pompe, en huit jours, le gazole a quasiment perdu trois cents. Même constat pour le SP95-E10, qui régressé de deux cents. Le Sans Plomb 98, lui, a perdu 1,63 cent. Et cette baisse des prix de l’essence pourrait encore s’accentuer.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur la répartition des composants du prix de l’essence
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article de Ouest-France 


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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.